Ne JAMAIS dire JAMAIS (REDIF)

3mainsokAprès le 1er enfant, qui n’a pas eu cette question : et le 2ème, c’est pour quand ?
Encore et toujours la même question. Et ça ne s’arrête pas, dès le 2ème, on nous parle déjà du 3ème, c’est épuisant.

Oui, épuisant. Et des jumeaux, j’en parle même pas. Leur première année, honnêtement, je pense que j’ai vieilli de 10 ans, tellement j’étais fatiguée, épuisée, voire déprimée.
Les gens autour de nous avaient du mal à réaliser à quel point c’était dur de s’occuper de 2 bébés, car la fameuse question est arrivée dès leur premier anniversaire : « Bon, alors, le 3ème, c’est pour quand ? Oula, non, non, pas de 3ème ! JAMMMMAIS ! »

A leurs 2 ans : « et le 3ème alors, tu le fais quand ? Heu, JAMAIS ! »
Et ça continue. A leurs 3 ans : « bon, ça y est là, ils ont grandi, t’attaques le 3ème ?!
JAMAIS ! On est trop fatigué ! Ils vont enfin aller en maternelle, et moi, je vais me poser 5 minutes, et travailler un peu plus. »

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Et ma vie professionnelle dans tout ça ?

mamanfatigueAlors, petit rappel pour ceux et celles qui ne connaissent pas mon parcours depuis la création de ce blog. Ca me donne un sacré coup de vieux car c’était il y a… ouh la, 7 ans, pile quand les jumeaux avaient 2 ans :

– Quand je suis tombée enceinte des jumeaux, je travaillais, mais très vite j’ai dû ralentir le rythme et très vite aussi, j’ai compris que je devrais trouver une sacrée solution pour concilier vie de famille et vie professionnelle. Et puis, je n’ai pas vraiment eu à décider, car le verdict est vite tombée : oui, les jumeaux sont prioritaires à la crèche, mais vous comprenez, comme ils sont nés en Juillet, les commissions sont déjà passées, et puis comme ils sont deux (oui, forcément c’est des jumeaux !!!), et bien, c’est encore plus compliqué de trouver des places en crèche pour eux car il en faut 2 ! Ah, ah, sacré paradoxe !

– J’ai donc dû quitter mon travail pour m’occuper des jumeaux. Je suis restée à la maison avec eux. Est-ce que j’ai profité de ces moments ? C’est flou, je ne me rappelle plus trop… par contre, je me rappelle de biberons sans fin, de nuits douloureuses, de pleurs, de régurgitations, de manutentions, de machines à laver en boucle, et de fatigue, surtout de la fatigue. Cette période a été dure, vraiment dure, je n’avais pas une seconde pour moi et j’étais juste un zombie qui n’avait plus de vie sociale.

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