Entre parenthèses…

Je crois que j’avais purement et simplement oublié l’existence de ce blog. C’est plutôt incroyable sachant que je l’ai créé il y a plus de 13 ans. Waouh ! 13 ans, ça « nous » donne un sacré coup de vieux. Le 1er article date d’Août 2007 et j’y parle de ma grossesse gémellaire ! Aujourd’hui, mes ados ont 14 ans et demi, ils vont finir le collège, s’enferment en permanence dans leur chambre avec leur téléphone. Ils sont chouettes, lunatiques, sympas, et très insolents. Des ados, quoi !

Pour en revenir au blog, j’ai donc réalisé que le dernier article de mon blog, et donc celui qui apparait quand vous allez dessus en page d’accueil, est un article qui date des 6 ans de mon fils et où je raconte que je lui ai offert, sans m’en rendre compte, un T-shirt avec Pikachu qui pleure car il a « un fil dans le cul ». Ça la fout un peu mal comme entrée en matière depuis 14 mois…

Alors me voilà, sans trop savoir de quoi vous parler, en cette longue, trrrrrès longue parenthèse de plus d’un an, qui n’est malheureusement toujours pas refermée.

Alors, en vrac, que s’est-il passé depuis :

  • Comme pour tout le monde, on a vécu le confinement, plus ou moins bien… Depuis mars, nous sommes tous les 2, avec super papa, en télétravail à la maison et c’est loin d’être de tout repos d’être 24h sur 24h ensemble. Mais on ne va pas se plaindre, hein.
    HELPPPPPPPPPPPPP
  • Gros point positif : mon 7 ans, qui était à la limite de la phobie scolaire, s’est rendu compte, grâce au confinement, que ce n’était pas si mal d’être avec des enfants de son âge et d’apprendre des choses. Cette année de CE1 se passe vraiment très bien, et ça c’est génial, même s’il déteste toujours autant écrire et faire ses devoirs.
  • Mes ados ont une vie bien différente ! Eux qui passaient leur vie à faire du sport, entre volley-ball et handball, presque tous les soirs de la semaine, sont désormais devenus de vrais experts de TikTok.
  • De mon côté, je me suis mise à faire des sites web quand je me suis rendu compte que personne ne voulait embaucher de Community Manager de 44 ans. Bon, en même temps, c’est légitime, je n’ai pas cherché à comprendre comment marchaient Snapchat et TikTok, tellement je trouve ces réseaux sociaux profondément nuls et cons. Bref, je suis clairement has been…
  • Notre vie sociale est réduite à néant depuis Mars. J’en viens à supplier mon 7 ans d’aller au square après l’école pour prendre l’air et pouvoir papoter avec mes copines.
    D’ailleurs, pas facile non plus pour nos enfants, surtout les ados, qui voient la tête de leurs parents non-stop à la maison et n’invitent donc jamais de copains ici.
  • Comme vous tous, notre vocabulaire s’est largement enrichi et diversifié : les clusters, tests pcr/antigéniques, masques en tout genre, cas contacts, pandémie, anticorps n’ont plus de secret pour nous.

Au passage, les phrases que l’on répète en boucle à nos enfants ont bien changé
elles-aussi :

  • Est-ce que tu t’es bien lavé les mains ?
  • Mais pourquoi y avaient des enfants absents dans ta classe ? Comment ça tu ne sais pas ???!!!!
  • Mais pourquoi tu te mouches ? Mais tu ne te sens pas bien ? Si tu prends un autre mouchoir, demain, c’est test à la pharmacie direct !
  • Ton masque ! Mets ton masque avant de partir !
  • Ton masque ! Mets ton masque au linge sale. C’est dégueulasse tous ces masques qui trainent par terre
  • Alors, ta copine a eu les résultats de son test ?
  • N’oublie pas de mettre du gel en sortant du métro.
  •  Non mon cœur, je suis un peu moins vielle que tu ne le penses et je ne peux toujours pas me faire vacciner. Oui, oui, tu as raison, je suis plus vieille que Véran et Macron mais pas assez vieille quand même.  ( ça c’est le 7 ans qui parle, je vous rassure…ou pas!)

Vlan, Prends ça dans la tronche !!! Va savoir pourquoi je me suis sentie aussi vieille cette année…

Sinon, sujet qui n’a rien à voir, mais il n’y a pas une seule semaine sans que je reçoive un message désespéré de parents qui sont tombés sur l’article « Fucking Four » et qui me crient leur désespoir. Donc réponse collective :

« C’était il y a quand même 4 ans et mes souvenirs sont flous, c’est d’ailleurs un gros point positif ! Alors pour vous répondre et vous rassurer : à 7 ans, aujourd’hui, oui, mon fils a changé et est sorti de sa crise du « Fucking Four » (ouf !). Non, il ne se roule plus par terre dans les magasins pour avoir un jouet et ne fait plus de crises d’hystérie à la maison. Je dirais juste qu’il a son caractère bien à lui ! Et sacré caractère je dirais même ! (à vous d’interpréter). Alors Courage à vous, ne lâchez rien !

Allez, la suite bientôt : entre télétravail, la refonte Affelnet/ les choix de lycées de mes enfants, mes énervements avec Belambra, les anniversaires virtuels, la nouvelle obsession de mon 7 ans pour le ballon, j’ai de quoi revenir de temps en temps.

Et puis surtout, j’espère que vous et votre famille vous portez tous bien ! Dans la catégorie changement, ça aussi c’est désormais la 1ere phrase que l’on reçoit/écrit désormais dans tous ses mails ou sms.
Et on le pense vraiment fort ! Santé et courage à tous. J’espère que nous pourrons très vite refermer cette parenthèse.

parenthèse

ps : notre plus belle semaine depuis 1 an, fut, sans aucun doute, celles nos dernières vacances à la montagne, une parenthèse dans la parenthèse, alors c’est cette photo qui illustre cet article.

Ados : génération FLEMME

Mon 13 ans a été absent une matinée au collège. Forcément, je lui demande de rattraper les cours. Il envoie un message à son groupe whatsap de classe pour savoir si quelqu’un peut lui envoyer les cours. 1h, 2h… pas de réponse. Enfin une réponse, la seule et l’unique, claire et précise : NON !
Mon fils lui demande pourquoi et la 2ème réponse est aussi claire et précise que la 1ère : FLEMME !!!! (enfin sans le E, sinon c’est trop long, FLEMM).

D’abord, j’ai halluciné, puis j’ai eu un déclic. Flemme, ce mot que j’entends de plus en plus dans la bouche de ces ados. Ils ont la flemme de tout, enfin dès que c’est pas un minimum intéressant pour eux, hein! Parce que c’est sûr, mon 13 ans n’a pas la flemme d’aller à l’autre bout de Paris pour son entrainement de Handball à 20h. Mais, par contre, si je lui demande de mettre la table, j’ai le droit systématiquement à des espèces de crises de révolte comme si je lui avais demandé la chose la plus fatigante du monde.

ados flemme(source Bandit89-Eklablog)

Ma 13 ans, on en parle ? La chanceuse finit presque tous les jours à 14h30. Je ne savais pas à quel point ce serait cauchemardesque pour moi, qui travaille de la maison, de la voir passer 99% de son temps, affalée dans son lit avec son téléphone ou un livre. Mais surtout sur son téléphone car elle a trouvé une appli de lecture qu’elle ne lâche plus.
Vous savez à quel point ça me rend dingue de la voir comme ça tous les jours dans son lit ? C’est terrible.

J’essaye de trouver des idées pour l’occuper, aussi bien faire un peu de sport, que faire du shopping ou autre. Ça marche une ou deux fois, et puis après, elle a toujours la flemme !

Ces ados ont la flemme de tout : mettre leur cartable dans leur chambre, puis sortir les affaires sales de sport du cartable, de jouer avec leur petit frère, de rapporter un livre à la bibliothèque, de mettre ou débarrasser la table… Bref, de tout ce qui ne se fait pas depuis leur lit !

Même le film en famille du Samedi soir, ils ne veulent plus… surement parce que ça se passe dans le salon et pas dans leur lit ! Elle parait bien loin la période trop mignonne de transition du préado qui entre au collège.

Sinon, je vous rassure, ils font quand même des choses en dehors de la maison comme voir des amis ou aller au sport. Mais pour le reste, dès qu’ils sont à la maison, ils ne sortent plus de leur lit. Enfin si, ils passent des heures aux toilettes ou dans la douche, le grand mystère (ou pas) de ces 2 dernières années.

Au final, je suis passé d’une famille de 3 enfants à un seul enfant réellement présent, qui se sent très seul, qui a l’impression d’être un enfant unique et qui rêve d’avoir un petit frère ou une petite soeur (no way). Mais bon, ça c’est une autre histoire et y aurait beaucoup d’autres choses à dire sur le petit 3ème en ce moment.

Pour en revenir à cette histoire de flemme, vous savez ce que qui est le pire ?

C’est que j’ai l’impression que c’est contagieux. La preuve, ça fait 3 mois que je n’ai pas écrit d’articles sur mon blog et je vais être très honnête avec vous, j’avais la flemme ! C’est tellement plus simple de tout vous raconter sur Facebook ou mon compte Instagram.
Oui, je sais, c’est honteux, génération flemme ou génération téléphone/réseaux sociaux ?!

Et chez vous, la flemme a-t-elle envahi la vie de vos ados ?

Qu’est-ce que la dyspraxie ?

Mon fils de 12 ans est dyspraxique et dysgraphique. Et nous avons mis plus de 5 ans à avoir le diagnostic. Grâce à des méthodes qu’il a développées (je ne sais pas vraiment lesquelles), il a su, au fil du temps, très bien compenser ses petits soucis qui sont, aujourd’hui, très peu visibles.
Je me rends compte que la dyspraxie, contrairement à la dyslexie, est très peu connue du grand public (le mot n’est toujours pas reconnu par le correcteur orthographique !), alors qu’elle toucherait plus d’1 enfant sur 100. Et pourtant, il y aurait autant d’enfants dyslexiques que dyspraxiques.

Personnellement, il m’est très compliqué d’expliquer à mon entourage les problèmes de mon fils et les raisons de ses suivis avec des professionnels depuis tant d’années (psychomotricienne, orthophoniste, et cette année, ergothérapeute). D’ailleurs, aujourd’hui, même pour moi qui fais beaucoup de recherches sur le sujet, ce n’est toujours pas très clair !

dyspraxiqueMais qu’est-ce que ça aurait pu m’aider de connaître la dyspraxie quand mon fils avait 5 ans ! Que de galères, de souffrances et de crises pour des maux que je ne connaissais pas. Je vais tout de même essayer de vous expliquer ce qu’est la dyspraxie d’une manière assez simple.On ne sait jamais, ça pourrait aider certains d’entre vous ! Et m’aider moi-même à mieux comprendre, en vous expliquant comment ça se passe pour mon fils.

 


Aujourd’hui, on parle de trouble de la coordination motrice.
Il n’existe pas une, mais plusieurs types de dyspraxies (dyspraxie constructive, visuo-spatiale, orofaciale, etc.).

Ce sont des anomalies de la planification et de l’automatisation des gestes volontaires. Le geste ne devient jamais automatique et nécessite toujours un contrôle volontaire extrêmement fatigant. Les gestes sont alors maladroits comme s’ils étaient réalisés pour la première fois.
Cela va entraîner un impact sur sa vie quotidienne ou ses performances scolaires. La dyspraxie est très souvent associée à d’autres troubles du comportement et de précocité. Cela  peut rendre le diagnostic très complexe, ce fut le cas ici avec un mélange de dyspraxie,  troubles de l’attention et EIP !

Les gestes complexes leur demandent un effort important. Exemples : ranger, utiliser des ciseaux, compas, règle, couverts…, colorier, s’habiller, etc.

Ici, on a commencé à se poser des questions quand mon fils avait 4/5 ans. Je ne comprenais pas pourquoi il ne voulait jamais faire de puzzle, de légos, découper ou colorier ! Pourquoi il avait autant de mal à s’habiller tout seul. Il était de même avec le sport, il était très maladroit et avait des  problèmes de coordination. Et, malgré l’alerte d’une maitresse sur des problèmes de motricité fine et un bilan psychomoteur, nous sommes passés à côté.

L’écriture manuelle est un geste complexe. C’est donc le geste qui restera le plus difficile chez les dyspraxiques et entraîne forcément une dysgraphie.


C’est là, en primaire, que tout a commencé à se corser pour nous. Mon fils faisait des crises de nerf terribles dès qu’il fallait faire des devoirs écrits à la maison. A l’école, pendant 5 ans, aucun enseignant n’a remarqué le souci ! Sauf que c’était bien là, toujours les mêmes remarques sur les bulletins « concentre-toi d’avantage et fais plus d’efforts à l’écrit, tu peux y arriver ! »
Alors nous, on lui demandait aussi de faire plus d’efforts, et de s’entrainer à écrire, encore et encore ! Comme je vous le disais, que de souffrances pendant ces années-là, tout ça parce qu’on ne connaissait pas « la dyspraxie ». Enfin, il a été suivi par une psychomotricienne vers 9 ans qui l’a aidé et nous a aidés à le comprendre, même si le diagnostic n’était toujours pas officiellement posé (sacrée compensation !)
Fini les devoirs écrits à la maison ! On faisait tout à l’oral à la maison avec lui et ça a changé la vie de TOUTE la famille.

L’enfant dyspraxique va être en grosses difficultés dès qu’il sera en double tâche (exemple : écrire et écouter l’enseignant). A ce moment-là, il sera plus lent et fera beaucoup d’erreurs. Mais bien sûr, chaque enfant est différent ! Pour le mien, pas de lenteur, mais de l’impulsivité et de la rapidité.

L’enfant dyspraxique ne comprend pas forcément ce qu’il écrit, ne peut acquérir aucune compétence en écrivant, fait beaucoup d’erreurs et s’épuise. Il faudra avant tout passer par l’oral.
C’est surement la partie la plus compliquée à comprendre, cette fameuse histoire de double tâche. Mais ça y est, on y est. Le diagnostic a ENFIN été clairement posé en 6ème.
En gros, quand il écrit (geste qui ne sera jamais automatisé et demandera toujours un effort), il ne peut pas, en même temps, penser à l’orthographe, la grammaire ou tout simplement réfléchir correctement.

L’enfant sera alors en situation d’handicap (invisible !), même s’il est très brillant ! On mettra alors en place des aménagements scolaires, c’est-à-dire des moyens de compensation.
Ici, un PAP a été mis en place cette année, en 5ème. Sur le principe, ça ne change pas grand chose. Il pourrait passer à l’ordinateur mais il ne veut pas. Il pourrait faire des photocopies des cours mais ne le fait pas. Il pourrait avoir un 1/3 temps en plus pour les contrôles mais il n’en a pas besoin car il finit toujours le premier, etc. Par contre, il n’est plus pénalisé ni sur le soin, ni sur les fautes d’orthographe et ça fait une sacrée différence avec la 6ème (si j’avais su, encore une fois !). Dans certaines matières, il peut aussi, lors d’un contrôle, avoir un exercice en moins que les autres. Il a été d’accord pour la première fois hier dans la matière la plus compliquée pour lui, l’anglais.

D’une manière générale, ce qui sera le plus important pour aider les enfants dyspraxiques à l’école :

  • Rendre les supports de cours plus accessibles (exemples : typo grosse et aérée, un exercice par page, etc.)
  • Compenser sa fatigue (exemples en fonction des difficultés : livres audio, cours polycopiés, favoriser les contrôle à l’oral,etc.)

Pour aider les enfants dyspraxiques, il faudra, avant tout, se focaliser sur leurs atouts, et croyez-moi, ils en ont ! Ils sont souvent très intelligents et très à l’aise à l’oral.
Ils ont des forces insoupçonnables et vont nous surprendre chaque jour !

On lit partout que la dyspraxie ne disparaît pas et persiste à l’âge adulte. Ici, de ce que je vois, les progrès sont incroyables. Il vous suffit de lire cet article que j’ ai écrit sur mon fils et le sport ! Alors, oui, l’effort, lui, ne disparaît pas. La double tâche et la fatigue qu’elle entraine non plus.
Mais, comme je le disais, TOUT EST POSSIBLE !

N’hésitez pas à partager ici vos doutes, questions et témoignages.

Liens utiles :
Fantadys : blog très riche avec des trucs astuces pour faciliter la vie au quotidien, et apprendre différemment
Dyscussions parents professeurs : groupe Facebook très réactif, qui a pour but de permettre une meilleure communication entre les parents et les professeurs sur les thèmes des troubles de l’apprentissage. Un groupe d’entraide entre les parents très précieux !
Et enfin, un lien pour suivre une conférence, animée par Caroline Huron,  extrêmement complète et enrichissante sur les enfants dypraxiques.

Leur sélection de cadeaux de Noël

Hey, hey, cette fois, on s’y est pris en avance ! Et c’est peu dire vu que mon 5 ans veut envoyer sa lettre au Père Noël depuis le 6 Novembre, lendemain de son anniversaire ! C’est vrai, le pauvre, il n’a vraiment pas été gâté !
Et je ne préfère même pas vous dire qu’entre les 2, on va fêter Hanoucca ! Et qui dit Hanoucca, dit cadeaux pour les enfants ! Au secours !

Alors, pour les retardataires, et pour vous donner quelques idées, voici la sélection de mes enfants ! J’ai interdit à mon 5 ans de choisir des Lego, vu la quantité qu’il a reçue pour son anniversaire. Ma 12 ans a également joué le jeu de la lettre au Père Noël pour son petit frère !

Sélection de cadeaux de Noël de mon 5 ans :
Je ne suis pas hyper fan de son choix mais bon, je ne pouvais pas dire non à tout. Lire la suite

Tout est possible !

Vers 3 ans et demi/4 ans, quand tu m’as dit que tu aimerais bien changer d’école parce que dans la tienne, c’était vraiment trop dur le travail, tu m’as bien fait rigoler… enfin, façon de parler… t’étais mal barré si t’en avais déjà marre en maternelle. Et puis, avant-hier, quand je suis tombée par hasard sur cette feuille où tu écrivais que ce que tu détestais le plus c’était travailler, ça m’a quand même bien fait rire (jaune) aussi !
9 ans après, tu n’avais pas changé d’avis sur l’école. Tu n’aimais pas travailler, c’était clair.

Tu n’aimes toujours pas écrire.
Tu n’aimes toujours pas dessiner (et pourtant, si tu savais comme tu as progressé).
Tu déteste les puzzles.
Et jamais au grand jamais, tu n’aideras ton petit frère à faire un Lego. Tu n’aimes pas ça, dis-tu !
La vérité, c’est que tu n’as jamais réussi à en faire. T’inquiète, ce n’est pas grave, on s’en fiche des Lego. D’ailleurs, je ne peux plus me les voir depuis que c’est devenu l’obsession de ton petit frère.

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Accro à Pronote

Pour ceux d’entre vous dont les enfants ne sont pas encore au collège, je vous explique brièvement ce qu’est Pronote :pronoteIl s’agit d’un logiciel qui permet aux parents et aux enfants de suivre toute la gestion de la vie scolaire. Chaque enfant/parent a un identifiant et peut s’y connecter sur un site web ou via une appli. On y découvre à peu près tout ce qui concerne la vie de son enfant au collège.

Dans les détails, voilà ce qu’on y trouve et ce que j’en pense :

– L’emploi du temps de son enfant, et les absences « prévues » des enseignants. Par exemple, si un prof est malade, on peut regarder s’il le sera aussi au cours suivant. C’est très pratique, surtout dans le public (en tout cas chez nous) où il y a régulièrement des profs absents. Ça a permis plusieurs fois à mes enfants de ne pas aller au collège pour rien à 8h ou d’apporter de quoi s’occuper pendant une heure de trou. Ma fille s’amuse royalement à noter dans un cahier toutes les absences de ses profs. On va faire le comptage à la fin du trimestre. Bon, honnêtement, ce n’est pas pire que l’année dernière mais j’hallucine tout de même sur l’absentéisme de certains profs. Je ne m’attendais pas à ça !
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Sauveur et fils de Marie-Aude Murail, le coup de cœur lecture de ma 12 ans

Ma 12 ans est une grande fan de BD et de mangas comme vous devez le savoir, et bien sûr, d’Harry Potter !

Depuis cet été, elle s’est mise à dévorer tout un tas de romans, et elle a eu un vrai coup de cœur pour l’auteure Marie-Aude Murail. Un ami de classe lui a offert pour son anniversaire Sauveur et Fils et, depuis, elle ne s’est plus arrêtée de lire tous les livres de cette auteure.

Aujourd’hui, elle va vous parler de Sauveur et fils ! Je lui laisse la parole :

De quoi ça parle ?

« Le livre Sauveur et fils raconte la vie d’un psychologue, Sauveur Saint-Yves, qui est veuf et a un fils de 8 ans. Il suit en thérapie plusieurs personnes dont on va découvrir les problèmes. Une adolescente qui souffre de phobie scolaire. Il y a également un garçon de 16 ans qui ne peut pas s’empêcher de jouer toute la nuit aux jeux vidéo. Il y a une jeune fille de 14 ans qui se scarifie, et il y a également 3 sœurs de 5, 14, et 16 ans dont la mère est en couple avec une autre femme et le père avec une femme beaucoup plus jeune que lui. Sauveur passe beaucoup de temps à s’occuper des problèmes des autres mais il n’arrive pas du tout à parler avec son propre fils et à aborder le sujet de sa mère décédée. »

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Nos vacances à Majorque… et la face cachée des photos

Comme l’année dernière, nous avons passé nos vacances à Majorque. Je m’étais dit à l’époque,  malgré la beauté de cette île, que nous n’y retournerions pas au mois d’Août car il y avait trop de monde. Comme quoi… j’ai préféré la facilité. Et puis, c’est vrai qu’elle est magnifique cette île : des criques et des plages paradisiaques, des petits villages somptueux. C’est montagneux et sauvage, et parfois aussi, bruyant et sale.  Il suffit juste de connaitre les bons endroits.
Je vous raconte tout en photos. Et surtout, je vous dis toute la vérité. Vous savez, la face cachée des magnifiques photos que j’ai postées sur Instagram.

DONC.. Nous avons commencé nos vacances par le même hôtel que l’année dernière, celui à Magaluf. Celui que j’avais détesté et que les enfants avaient adoré ! Enfin, j’avais surtout détesté la ville. Je sais, je suis folle mais comme on rentre à 5 dans la chambre… La ville est plus clean et un peu moins bruyante que l’année dernière. Et puis surtout, on avait fini par s’y faire. On avait découvert des restos sympas, des attractions chouettes pour les enfants, et surtout tout un tas de criques magnifiques aux alentours.

  • Dès notre arrivée, on s’est précipité voir la mer

arrivée majorque

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Le mois de Juillet en vrac

Oula, ça fait longtemps que je ne suis pas venue ici, et nous sommes déjà le 24 Juillet. Presque la moitié des vacances !

Alors, en vrac pour ce mois de juillet :

Mes jumeaux ont fêté leurs 12 ans début juillet. Cette année, pas de grosse fête et rien à organiser. En même temps, vu que presque tous les copains de classe partaient le 30 Juin en vacances pour 2 mois, la question ne s’est même pas posée. On avait tout de même prévu une sortie super chouette et inédite : un escape game chez x-dimension ! Chacun avait invité un copain et on s’est fait ça tous les 6 ! Intrigues, réflexion, rires, engueulade, coups de stress : 60 mns pour s’évader de la prison ! Les enfants étaient incroyables, supers vifs. Personnellement, j’ai préféré ne pas trop m’investir dans la mission pour laisser les enfants trouver tout seul. Mouais… Ok, j’avoue, j’ai été complètement nulle et bluffée par les 4 enfants !

escape game

Au final, ils ont quand même eu une petite fête car après l’escape game, je me suis retrouvée à la maison avec pas moins de 10 enfants qui criaient/hurlaient/dansaient/chantaient pendant les ¼ de finale de la coupe du monde.
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Il a enfin arrêté la tétine et je suis si fière de lui !

Aujourd’hui, je suis tellement fière de mon 4 ans ! Il a arrêté la tétine du jour au lendemain, et pourtant, ce n’était pas gagné ! Je l’imaginais déjà à l’entrée au collège avec une tétine autour du cou !
Il était accro, complètement accro et ne voulait même pas entendre parler de l’arrêt il y a encore une semaine.

Ça fait au moins 1 an et demi que je l’embête avec ça pour plusieurs raisons :

  • Les dents ! Oui, la dentiste a été très claire ! Il faut absolument qu’il arrête, et encore, il aurait dû la jeter il y a déjà 1 an parce que là, sa dentition, ça ne va pas du tout !
  • Il zozotte et chuinte et a du mal à se faire comprendre par 80% des gens, qui passent leur temps à me regarder pour que je traduise ce que vient de dire mon fils. L’orthophoniste ne peut pas travailler avec lui sa diction avant qu’il ait 6 ans. Mais lui aussi a été très clair ! Il faut absolument qu’il arrête la tétine tout de suite.
  • Et enfin, même discours de l’orthodontiste ! Façon, m’a-t-il dit, l’âge idéal c’est 2 ans, voire 3 ans, mais après, c’est de plus en plus compliqué pour les faire arrêter !

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