Ados : génération FLEMME

Mon 13 ans a été absent une matinée au collège. Forcément, je lui demande de rattraper les cours. Il envoie un message à son groupe whatsap de classe pour savoir si quelqu’un peut lui envoyer les cours. 1h, 2h… pas de réponse. Enfin une réponse, la seule et l’unique, claire et précise : NON !
Mon fils lui demande pourquoi et la 2ème réponse est aussi claire et précise que la 1ère : FLEMME !!!! (enfin sans le E, sinon c’est trop long, FLEMM).

D’abord, j’ai halluciné, puis j’ai eu un déclic. Flemme, ce mot que j’entends de plus en plus dans la bouche de ces ados. Ils ont la flemme de tout, enfin dès que c’est pas un minimum intéressant pour eux, hein! Parce que c’est sûr, mon 13 ans n’a pas la flemme d’aller à l’autre bout de Paris pour son entrainement de Handball à 20h. Mais, par contre, si je lui demande de mettre la table, j’ai le droit systématiquement à des espèces de crises de révolte comme si je lui avais demandé la chose la plus fatigante du monde.

ados flemme(source Bandit89-Eklablog)

Ma 13 ans, on en parle ? La chanceuse finit presque tous les jours à 14h30. Je ne savais pas à quel point ce serait cauchemardesque pour moi, qui travaille de la maison, de la voir passer 99% de son temps, affalée dans son lit avec son téléphone ou un livre. Mais surtout sur son téléphone car elle a trouvé une appli de lecture qu’elle ne lâche plus.
Vous savez à quel point ça me rend dingue de la voir comme ça tous les jours dans son lit ? C’est terrible.

J’essaye de trouver des idées pour l’occuper, aussi bien faire un peu de sport, que faire du shopping ou autre. Ça marche une ou deux fois, et puis après, elle a toujours la flemme !

Ces ados ont la flemme de tout : mettre leur cartable dans leur chambre, puis sortir les affaires sales de sport du cartable, de jouer avec leur petit frère, de rapporter un livre à la bibliothèque, de mettre ou débarrasser la table… Bref, de tout ce qui ne se fait pas depuis leur lit !

Même le film en famille du Samedi soir, ils ne veulent plus… surement parce que ça se passe dans le salon et pas dans leur lit ! Elle parait bien loin la période trop mignonne de transition du préado qui entre au collège.

Sinon, je vous rassure, ils font quand même des choses en dehors de la maison comme voir des amis ou aller au sport. Mais pour le reste, dès qu’ils sont à la maison, ils ne sortent plus de leur lit. Enfin si, ils passent des heures aux toilettes ou dans la douche, le grand mystère (ou pas) de ces 2 dernières années.

Au final, je suis passé d’une famille de 3 enfants à un seul enfant réellement présent, qui se sent très seul, qui a l’impression d’être un enfant unique et qui rêve d’avoir un petit frère ou une petite soeur (no way). Mais bon, ça c’est une autre histoire et y aurait beaucoup d’autres choses à dire sur le petit 3ème en ce moment.

Pour en revenir à cette histoire de flemme, vous savez ce que qui est le pire ?

C’est que j’ai l’impression que c’est contagieux. La preuve, ça fait 3 mois que je n’ai pas écrit d’articles sur mon blog et je vais être très honnête avec vous, j’avais la flemme ! C’est tellement plus simple de tout vous raconter sur Facebook ou mon compte Instagram.
Oui, je sais, c’est honteux, génération flemme ou génération téléphone/réseaux sociaux ?!

Et chez vous, la flemme a-t-elle envahi la vie de vos ados ?

Tout sur la puberté : En mode Ado -Je gère

« Tu t’es bien lavé(e) le visage ? Mais c’est pas possible, t’as oublié de te laver les cheveux ou quoi ? Ils sont gras comme pas possible ! »

Je pense que je dis ça tous les 2 jours à mes 12 ans (presque 13) !
Ce n’ est pas vraiment sympa de ma part quand je vois la 4ème de couverture de ce super livre « En mode Ado – Je Gère » qui aborde tous les sujets de la puberté !

puberté

Ce livre est un vrai guide de survie pour tout connaitre sur la puberté : ça parle de poils, des règles, de boutons, de contraception, d’érection, de sexualité… de la famille en général, des réseaux sociaux, de harcèlement, des sautes d’humeur…
Bref, tout un éventail de sujets qui touchent nos jeunes adolescents. C’est un vrai coup de cœur !
C’est traité avec légèreté, humour et bienveillance. J’ai préféré les lire (version fille et version garçon) avant de les proposer à mes enfants.

Et d’ailleurs, ça m’a pas mal rassuré : je me dis que je leur ai plutôt bien expliqué les choses mais je ne suis pas sûre qu’ils m’aient vraiment entendue ! (oui, ils ont dû mal à lever les yeux quand je leur parle !). Et j’avoue que la communication est plutôt compliquée avec mon fils (surtout en ce qui concerne les questions sur la puberté), donc la version « garçon » sera discrètement posée sur le lit de mon fils à son retour demain ! Il va faire « genre » je m’en fous, mais je sais qu’il finira par le lire quand il s’ennuiera !
Ma fille a déjà lu le livre et a beaucoup aimé. A priori, elle n’avait pas de questions à me poser… mais ça viendra (ou pas).

En mode ado

Bref, je vous le conseille fortement aussi bien à vous, qu’à vos adolescents ! Vous pouvez même le lire ensemble (ici, ma fille n’a pas voulu de ce super duo).

Vous pouvez trouver la version fille ici :
https://cutt.ly/xitmvH

Et c’est là, pour la version garçon :
https://cutt.ly/GitRpR

Adolescent

Et sinon, niveau lecture pour ado, je suis en train de regrouper toutes les lectures de ma fille sur mon compte Instagram (A la une : Livres ado), si ça vous intéresse. N’hésitez pas à y partager les coups de cœur de vos enfants.

Livres Offerts : En mode Ado, je gère. De Lizzie Cox / Au fil de soi

Qu’est-ce que la dyspraxie ?

Mon fils de 12 ans est dyspraxique et dysgraphique. Et nous avons mis plus de 5 ans à avoir le diagnostic. Grâce à des méthodes qu’il a développées (je ne sais pas vraiment lesquelles), il a su, au fil du temps, très bien compenser ses petits soucis qui sont, aujourd’hui, très peu visibles.
Je me rends compte que la dyspraxie, contrairement à la dyslexie, est très peu connue du grand public (le mot n’est toujours pas reconnu par le correcteur orthographique !), alors qu’elle toucherait plus d’1 enfant sur 100. Et pourtant, il y aurait autant d’enfants dyslexiques que dyspraxiques.

Personnellement, il m’est très compliqué d’expliquer à mon entourage les problèmes de mon fils et les raisons de ses suivis avec des professionnels depuis tant d’années (psychomotricienne, orthophoniste, et cette année, ergothérapeute). D’ailleurs, aujourd’hui, même pour moi qui fais beaucoup de recherches sur le sujet, ce n’est toujours pas très clair !

dyspraxiqueMais qu’est-ce que ça aurait pu m’aider de connaître la dyspraxie quand mon fils avait 5 ans ! Que de galères, de souffrances et de crises pour des maux que je ne connaissais pas. Je vais tout de même essayer de vous expliquer ce qu’est la dyspraxie d’une manière assez simple.On ne sait jamais, ça pourrait aider certains d’entre vous ! Et m’aider moi-même à mieux comprendre, en vous expliquant comment ça se passe pour mon fils.

 


Aujourd’hui, on parle de trouble de la coordination motrice.
Il n’existe pas une, mais plusieurs types de dyspraxies (dyspraxie constructive, visuo-spatiale, orofaciale, etc.).

Ce sont des anomalies de la planification et de l’automatisation des gestes volontaires. Le geste ne devient jamais automatique et nécessite toujours un contrôle volontaire extrêmement fatigant. Les gestes sont alors maladroits comme s’ils étaient réalisés pour la première fois.
Cela va entraîner un impact sur sa vie quotidienne ou ses performances scolaires. La dyspraxie est très souvent associée à d’autres troubles du comportement et de précocité. Cela  peut rendre le diagnostic très complexe, ce fut le cas ici avec un mélange de dyspraxie,  troubles de l’attention et EIP !

Les gestes complexes leur demandent un effort important. Exemples : ranger, utiliser des ciseaux, compas, règle, couverts…, colorier, s’habiller, etc.

Ici, on a commencé à se poser des questions quand mon fils avait 4/5 ans. Je ne comprenais pas pourquoi il ne voulait jamais faire de puzzle, de légos, découper ou colorier ! Pourquoi il avait autant de mal à s’habiller tout seul. Il était de même avec le sport, il était très maladroit et avait des  problèmes de coordination. Et, malgré l’alerte d’une maitresse sur des problèmes de motricité fine et un bilan psychomoteur, nous sommes passés à côté.

L’écriture manuelle est un geste complexe. C’est donc le geste qui restera le plus difficile chez les dyspraxiques et entraîne forcément une dysgraphie.


C’est là, en primaire, que tout a commencé à se corser pour nous. Mon fils faisait des crises de nerf terribles dès qu’il fallait faire des devoirs écrits à la maison. A l’école, pendant 5 ans, aucun enseignant n’a remarqué le souci ! Sauf que c’était bien là, toujours les mêmes remarques sur les bulletins « concentre-toi d’avantage et fais plus d’efforts à l’écrit, tu peux y arriver ! »
Alors nous, on lui demandait aussi de faire plus d’efforts, et de s’entrainer à écrire, encore et encore ! Comme je vous le disais, que de souffrances pendant ces années-là, tout ça parce qu’on ne connaissait pas « la dyspraxie ». Enfin, il a été suivi par une psychomotricienne vers 9 ans qui l’a aidé et nous a aidés à le comprendre, même si le diagnostic n’était toujours pas officiellement posé (sacrée compensation !)
Fini les devoirs écrits à la maison ! On faisait tout à l’oral à la maison avec lui et ça a changé la vie de TOUTE la famille.

L’enfant dyspraxique va être en grosses difficultés dès qu’il sera en double tâche (exemple : écrire et écouter l’enseignant). A ce moment-là, il sera plus lent et fera beaucoup d’erreurs. Mais bien sûr, chaque enfant est différent ! Pour le mien, pas de lenteur, mais de l’impulsivité et de la rapidité.

L’enfant dyspraxique ne comprend pas forcément ce qu’il écrit, ne peut acquérir aucune compétence en écrivant, fait beaucoup d’erreurs et s’épuise. Il faudra avant tout passer par l’oral.
C’est surement la partie la plus compliquée à comprendre, cette fameuse histoire de double tâche. Mais ça y est, on y est. Le diagnostic a ENFIN été clairement posé en 6ème.
En gros, quand il écrit (geste qui ne sera jamais automatisé et demandera toujours un effort), il ne peut pas, en même temps, penser à l’orthographe, la grammaire ou tout simplement réfléchir correctement.

L’enfant sera alors en situation d’handicap (invisible !), même s’il est très brillant ! On mettra alors en place des aménagements scolaires, c’est-à-dire des moyens de compensation.
Ici, un PAP a été mis en place cette année, en 5ème. Sur le principe, ça ne change pas grand chose. Il pourrait passer à l’ordinateur mais il ne veut pas. Il pourrait faire des photocopies des cours mais ne le fait pas. Il pourrait avoir un 1/3 temps en plus pour les contrôles mais il n’en a pas besoin car il finit toujours le premier, etc. Par contre, il n’est plus pénalisé ni sur le soin, ni sur les fautes d’orthographe et ça fait une sacrée différence avec la 6ème (si j’avais su, encore une fois !). Dans certaines matières, il peut aussi, lors d’un contrôle, avoir un exercice en moins que les autres. Il a été d’accord pour la première fois hier dans la matière la plus compliquée pour lui, l’anglais.

D’une manière générale, ce qui sera le plus important pour aider les enfants dyspraxiques à l’école :

  • Rendre les supports de cours plus accessibles (exemples : typo grosse et aérée, un exercice par page, etc.)
  • Compenser sa fatigue (exemples en fonction des difficultés : livres audio, cours polycopiés, favoriser les contrôle à l’oral,etc.)

Pour aider les enfants dyspraxiques, il faudra, avant tout, se focaliser sur leurs atouts, et croyez-moi, ils en ont ! Ils sont souvent très intelligents et très à l’aise à l’oral.
Ils ont des forces insoupçonnables et vont nous surprendre chaque jour !

On lit partout que la dyspraxie ne disparaît pas et persiste à l’âge adulte. Ici, de ce que je vois, les progrès sont incroyables. Il vous suffit de lire cet article que j’ ai écrit sur mon fils et le sport ! Alors, oui, l’effort, lui, ne disparaît pas. La double tâche et la fatigue qu’elle entraine non plus.
Mais, comme je le disais, TOUT EST POSSIBLE !

N’hésitez pas à partager ici vos doutes, questions et témoignages.

Liens utiles :
Fantadys : blog très riche avec des trucs astuces pour faciliter la vie au quotidien, et apprendre différemment
Dyscussions parents professeurs : groupe Facebook très réactif, qui a pour but de permettre une meilleure communication entre les parents et les professeurs sur les thèmes des troubles de l’apprentissage. Un groupe d’entraide entre les parents très précieux !
Et enfin, un lien pour suivre une conférence, animée par Caroline Huron,  extrêmement complète et enrichissante sur les enfants dypraxiques.

Leur sélection de cadeaux de Noël

Hey, hey, cette fois, on s’y est pris en avance ! Et c’est peu dire vu que mon 5 ans veut envoyer sa lettre au Père Noël depuis le 6 Novembre, lendemain de son anniversaire ! C’est vrai, le pauvre, il n’a vraiment pas été gâté !
Et je ne préfère même pas vous dire qu’entre les 2, on va fêter Hanoucca ! Et qui dit Hanoucca, dit cadeaux pour les enfants ! Au secours !

Alors, pour les retardataires, et pour vous donner quelques idées, voici la sélection de mes enfants ! J’ai interdit à mon 5 ans de choisir des Lego, vu la quantité qu’il a reçue pour son anniversaire. Ma 12 ans a également joué le jeu de la lettre au Père Noël pour son petit frère !

Sélection de cadeaux de Noël de mon 5 ans :
Je ne suis pas hyper fan de son choix mais bon, je ne pouvais pas dire non à tout. Lire la suite

Accro à Pronote

Pour ceux d’entre vous dont les enfants ne sont pas encore au collège, je vous explique brièvement ce qu’est Pronote :pronoteIl s’agit d’un logiciel qui permet aux parents et aux enfants de suivre toute la gestion de la vie scolaire. Chaque enfant/parent a un identifiant et peut s’y connecter sur un site web ou via une appli. On y découvre à peu près tout ce qui concerne la vie de son enfant au collège.

Dans les détails, voilà ce qu’on y trouve et ce que j’en pense :

– L’emploi du temps de son enfant, et les absences « prévues » des enseignants. Par exemple, si un prof est malade, on peut regarder s’il le sera aussi au cours suivant. C’est très pratique, surtout dans le public (en tout cas chez nous) où il y a régulièrement des profs absents. Ça a permis plusieurs fois à mes enfants de ne pas aller au collège pour rien à 8h ou d’apporter de quoi s’occuper pendant une heure de trou. Ma fille s’amuse royalement à noter dans un cahier toutes les absences de ses profs. On va faire le comptage à la fin du trimestre. Bon, honnêtement, ce n’est pas pire que l’année dernière mais j’hallucine tout de même sur l’absentéisme de certains profs. Je ne m’attendais pas à ça !
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Sauveur et fils de Marie-Aude Murail, le coup de cœur lecture de ma 12 ans

Ma 12 ans est une grande fan de BD et de mangas comme vous devez le savoir, et bien sûr, d’Harry Potter !

Depuis cet été, elle s’est mise à dévorer tout un tas de romans, et elle a eu un vrai coup de cœur pour l’auteure Marie-Aude Murail. Un ami de classe lui a offert pour son anniversaire Sauveur et Fils et, depuis, elle ne s’est plus arrêtée de lire tous les livres de cette auteure.

Aujourd’hui, elle va vous parler de Sauveur et fils ! Je lui laisse la parole :

De quoi ça parle ?

« Le livre Sauveur et fils raconte la vie d’un psychologue, Sauveur Saint-Yves, qui est veuf et a un fils de 8 ans. Il suit en thérapie plusieurs personnes dont on va découvrir les problèmes. Une adolescente qui souffre de phobie scolaire. Il y a également un garçon de 16 ans qui ne peut pas s’empêcher de jouer toute la nuit aux jeux vidéo. Il y a une jeune fille de 14 ans qui se scarifie, et il y a également 3 sœurs de 5, 14, et 16 ans dont la mère est en couple avec une autre femme et le père avec une femme beaucoup plus jeune que lui. Sauveur passe beaucoup de temps à s’occuper des problèmes des autres mais il n’arrive pas du tout à parler avec son propre fils et à aborder le sujet de sa mère décédée. »

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Mes enfants sont accros au sport

Je vous en ai déjà parlé à plusieurs reprises, mes 11 ans sont des fous de mangas, complètement accros. Ils passent des heures allongés sur leurs lits (après l’école et le week-end) à lire en boucle leurs 200 mangas qu’ils ont accumulés au fil des ans et impossible de les forcer à faire un tri. Ça me rend dingue de les voir glandouiller comme ça tout le temps, mais c’est vrai qu’ils compensent quand même bien avec le sport tous les 2 !
Je réalise seulement maintenant qu’ils sont également complètement accros au sport et qu’ils en font vraiment BEAUCOUP BEAUCOUP BEAUCOUP !!!

Reprenons par le commencement :

A 4 ans, je les ai inscrits dans un petit club de mini-tennis à raison de 40 mns par semaine. Ils aimaient bien ça mais sans réelle passion. Et puis, pour être honnête, mon fils n’était pas très doué. D’ailleurs, d’une manière générale, il n’était pas du tout à l’aise avec le sport : que ce soit la course, la natation, le vélo, le foot, il a bien galéré.
Il avait du mal avec son corps, se mélangeait les bras et les jambes et avait un vrai souci de coordination. Sans rentrer dans les détails, on sentait bien que le sport n’allait pas être son truc.

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Leur sélection de cadeaux de Noël (un peu tardive…)

Je me doute que c’est surement un peu tard pour vous donner des idées de cadeaux de Noël. Mais on ne sait jamais, pour les gros retardataires, cela pourra peut-être vous aider !
D’ailleurs, ça prouve bien à quel point je n’ai plus une minute pour écrire des articles depuis que j’ai commencé ma formation, car cela doit faire un bon mois que les enfants ont fait leur liste de cadeaux de Noël !

Dans sa lettre au Père Noël, mon 4 ans avait choisi 7 cadeaux de Noël. Je pense qu’il connait par cœur le catalogue de la grande Récré qu’il a feuilleté pendant environ 1 mois. Bien qu’il ait choisi environ un cadeau par page du catalogue, il a réussi à n’en mettre que 7 dans sa lettre. Mais je l’ai tout de suite prévenu que le Père Noël ne pourrait pas tout apporter. Et je ne vous parle même pas de tous les cadeaux qu’il a reçus il n’y a pas si longtemps pour son anniversaire. D’ailleurs, je ne préfère même vous parler non plus des cadeaux de Hanouka !
Au final, nous avons décidé de partir sur 3 cadeaux par enfant (parce que Hanouka, hein) dont un qui sera offert par Super Mamie.

Donc pour mon 4 ans, voilà ce qu’il y aura sous le Sapin de Noël, et le choix n’a pas été évident :

cadeaux noel Lire la suite

Interview : Ca fait quoi d’avoir un jumeau ? (par Little Girl, 8 ans) REDIFF

EDIT : Parce que je n’ai plus une seconde depuis que j’ai commencé ma formation, et aussi parce que je suis retombée par hasard sur ce petit article que j’ai fait avec ma fille il y a presque 3 ans, je vous le mets en REDIFF ! J’ai franchement hâte de lui refaire cet interview à 11 ans pour voir ce que ça donne comme réponses ! 🙂

 

Interview

Il n’y a pas si longtemps, mes jumeaux ont découvert mon petit secret: mon blog anonyme! (ça devait bien arriver, ils passent beaucoup de temps sur mon ordinateur). Je ne suis pas du tout à l’aise avec ça, car comme je le disais, non seulement c’est un blog anonyme, mais surtout, je ne parle pratiquement que d’eux, forcément le thème de mon blog, c’est « les jumeaux » ! J’ai fini par leur lire certains de mes articles, mais par contre, il y en a d’autres que ne je veux absolument pas qu’ils lisent…Je suis mal barrée ! Bref, tout ça pour dire qu’à force d’être questionnée par mes jumeaux là-dessus, j’ai fini par avoir une idée: vu que le thème est la gémellité, pourquoi ne pas leur demander à eux, jumeaux, ce qu’ils pensent de tout ça, et ce que ça leur fait d’avoir un jumeau.

Je suis très fière, aujourd’hui, de mettre en ligne  mon premier interview:

La gémellité vue par Little girl, 8 ans ! Allez, c’est parti ! Ca l’a beaucoup amusé, mais fatigué de parler autant, m’a-t-elle dit!

– Ca veut dire quoi « jumeaux » ?
Jumeaux, ça veut dire qu’on a frère (ou une sœur hein) qui est né dans le même ventre que nous, heu…oui, et qui nous aime. (rire)

– Ah bon, on nait dans le ventre ?
Bah non, mais qui a été fabriqué dans le même ventre que moi !

– Donc, c’est un frère et une sœur qui sont nés le même jour ?
Ouiiiiiiiiiiiiii (cri de joie)

– Est-ce qu’on vous appelle les jumeaux ?
Bah non! On nous appelle par nos prénoms !

– Es-que tu te sens proche de ton frère jumeau ?
Bah oui, c’est mon frère jumeau. On a été toujours été ensemble, il m’aide, je l’aide, on fait pleins de trucs ensemble. Oui, je me sens proche de mon frère.
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Préadolescences, quels sont les signes ? Version collège

Les premiers signes de la préadolescence, dont j’avais parlés , sont toujours présents !
Sauf, que forcément, avec l’entrée au collège, il y a quand même pas mal de changements et d’évolutions.

– Contrairement au préado du primaire, le préado du collège ne joue plus autant. Dans un premier temps, il a été surpris, voire triste, des nouvelles règles de la cour de récré. Au collège, fini les jeux des petits. Au collège, on parle dans la cour…On joue éventuellement au ballon mais rien de plus.

– Du coup, le préado du collège ne va plus non plus au square pour « jouer » avec ses copains. De temps en temps, la version masculine les retrouve (toujours au square) pour « trainer » ou faire un foot, mais non, il ne court plus comme un fou dans le square. Pour la version féminine, c’est plus compliqué. Les copines rentrent toutes après l’école, donc elle aussi. La préado version féminine passe beaucoup plus de temps qu’avant à la maison, dans sa chambre, à se plaindre et à s’ennuyer.
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