J’ai 2 ans et j’ai pas le droit de…

Moi, j’ai 2 ans, et croyez moi, c’est pas drôle tous les jours d’être un petit quand on a une grande sœur et un grand frère de 9 ans. J’ai l’impression qu’on me dit NON tout le temps, et c’est pas juste, j’ai juste envie de faire tout comme les grands. J’ai la sensation d’être puni tout le temps, alors que je dis juste « Moi aussi, MOI ! ».

Mais, non, j’ai pas le droit !

Déjà, il y a les histoires de nourriture et de repas, c’est juste l’horreur.

Non, moi je n’ai pas le droit à une grande fourchette et un grand couteau qui coupe, juste la petite fourchette ridicule que mon frère avait quand il était petit et une cuillère Barbapapa (bon, ok, je l’aime bien cette cuillère, mais quand même…). Et puis, je ne suis même pas assis comme tout le monde sur un tabouret. Non, j’ai pas le droit : pour moi c’est une espèce de chaise avec rehausseur dessus. T’imagines le décor ? J’ai l’air malin. Je te parle même pas du bavoir !

Et puis, le repas, quel cauchemar ! Souvent, ma maman fait la même chose pour tout le monde, mais elle croit que j’ai pas compris l’embrouille ! Dans ces cas là, c’est toujours les trucs les moins drôles, genre légumes/crudités/viandes/poisson/fruits !!!!
Pour les sushis, les gros hamburgers, les pizzas, le coca et les gros bonbons :
Non, j’ai pas le droit, et je ne comprends pas pourquoi, c’est trop injuste !

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Dormir comme un bébé

Depuis que j’ai des enfants, je trouve l’expression, Dormir comme un bébé, ridicule. Aucun de mes 3 enfants n’a jamais réussi à dormir comme un bébé.

Et le petit dernier, le petit 3ème, le petit craquant, le petit capricieux, le petit relou, c’est le pire !J’ai presque honte en vous disant qu’il y a à peine 2 mois, il prenait encore un biberon la nuit.
Oui, deux années entières à le nourrir en pleine nuit, à être réveillés par ses pleurs et ses cris. Enfin, façon de parler, puisque de mon côté, je ne l’entends pas !

Pourtant, avec les jumeaux, j’étais debout au moindre bruit nocturne, mais là, rien à faire, mon corps et/ou mon cerveau ne répond pas. Surement mon cerveau, puisque de toute façon, dans ces cas-là (et dans beaucoup d’autres d’ailleurs), il ne veut que son père. Et puis, ce n’est pas plus mal, car une fois réveillée la nuit, je ne me rendors plus ! Oui, je suis d’accord avec vous, pauvre Super Papa ! Mais au final, dans cette famille, le seul à dormir comme un bébé, c’est Super Papa ! Il s’endort en claquant des doigts, n’importe où, n’importe comment, et se rendort sans problème après un lever nocturne.

Revenons-en à mon fils de 2 ans. On le met au lit vers 20h30. Il ne s’endort que très rarement avant 21h00/21h30, pleure pas mal et nous réclame longuement avant de dormir. Quant au réveil, depuis qu’il est bébé, ce n’est que très rarement après 6h/6h30. Pour certaines personnes, ce n’est pas un problème, mais ici, on le vit très mal avec Super Papa, surtout qu’on est des couche-tard ! Et plus, il ne se réveille pas dans la douceur, mais crie, hurle et pleure jusqu’à ce que nous venions le chercher. Je ne sais pas pourquoi il fait ça, mais il faut qu’on arrive enfin à trouver une solution !
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Nos vacances de Noël à Marrakech…

Même si je n’ai pas fait un bilan très positif de l’année 2015, je voulais partager avec vous notre dernière semaine de l’année, qui, elle, était magnifique. Une fois n’est pas coutume, cette année, pour les vacances de Noël, nous avons quitté Paris et sommes partis en vacances tous les 5.
Normalement, nous restons tranquillement à la maison, mais là, nous sentions bien que nous avions besoin de partir d’ici, de Paris, de prendre du soleil, de nous amuser, nous reposer, ne penser à rien et profiter les uns des autres.

Alors, cette année, pour les vacances de Noël, nous sommes partis dans un club de vacances au Maroc, à Marrakech ! Et je peux vous dire que je n’ai pas été déçue, c’était juste le rêve.
Ce besoin vital de partir a surement aidé, mais je pense sincèrement, que ça a été une de nos meilleurs semaine de vacances !
Il y avait du Soleil, premier point de succès des vacances, mais il y avait aussi du sport et un club enfants.

En temps normal, pendant les vacances, mes jumeaux ont assez de mal à se faire des copains (ce qui n’est pas du tout le cas à Paris), ce qui reste un mystère pour moi. Ils font des choses ensemble, nous collent pas mal, mais surtout ils se suffisent à eux même ! A chaque fois, ça m’énerve comme pas possible de les voir tout le temps ensemble et de développer une timidité maladive qu’ils n’ont pas en temps normal.
Mais là, déclic, révélations, magie, je ne sais pas… Ils se sont enfin fait chacun toute une bande d’amis, chacun la sienne (point le plus important) et ils se sont éclatés comme jamais !
C’est surement leurs meilleures vacances ! Pour mon 9 ans, foot à gogo, tennis et ping-pong entre copains, et pour ma 9 ans, cirque, golf et piscine entre copines. D’ailleurs, elle a enfin trouvé sa vocation: trapéziste !

Pour A., 2ans, même s’il nous parle encore régulièrement du Père Noël des vacances, les vacances étaient surement  fatigantes. Les petits aiment bien leur routine et il nous réclamait souvent la maison. A côté de ça, il a été traité comme un petit roi. Les Marocains sont adorables avec les enfants, et ils jouaient tous avec lui. Il a même essayé le tennis et le golf (enfin il a tenu une raquette et un club 🙂 ) , et miracle, il est monté sur un poney, lui qui a peur de n’importe quel manège !
Il s’est baladé pendant une  semaine les mains dans les poches, et pas une seule fois, nous n’avons sorti la poussette ! Vive la liberté ! Heu, plutôt vive les bras de Papa !
On s’est encore fait avoir au niveau de la nourriture, puisqu’il aura fait presqu’une semaine de pâtes et gâteaux ! Bonjour le retour !

Quant à Super Papa et moi, nous avons pu nous reposer comme il se doit, profiter, faire du sport ensemble, nous détendre, NE PENSER A RIEN, bouquiner encore et encore, et surtout être méga zen avec nos 3 enfants. Bref, juste le rêve, comme vous l’aurez compris.

Et pour finir, du jamais vu chez la famille Coupdouble, nous avons passé une semaine entière de vacances sans aller aux urgences pour un enfant, ou ni même aller voir le médecin pour une simple otite ou angine ! Et ça, croyez-moi, c’est un miracle !

Bon allez, j’arrête, je vais faire des jaloux.
Mais n’empêche que notre premier test de vacances de Noël en vacances était juste génial !!!

Je vous laisse avec ces quelques photos souvenirs de vacances.
Et vous alors, êtes-vous déjà partis pendant les vacances de Noël ?

vacances de Noël

souriez

Golf
Golf ballons

trapeze

Bye Bye 2015 ! Bonjour 2016…

Bye Bye 2015 ! Bonjour 2016… ? Sérieusement, je disparais pendant 2 semaines, et j’ai le culot de revenir avec un titre aussi pourri ?!
Et bah oui, c’est comme ça ! Parce qu’un 5 janvier, la seule chose sur laquelle j’ai envie d’écrire, c’est sur cette année 2015 qui vient de se finir.

2015, cette année aussi joyeuse que perfide.

2015, ce sont les 9 ans (déjà) des jumeaux ! C’est la fin de Little Boy et Little Girl que j’ai racontés pendant plus de 6 ans. C’est le début de « mes grands », de mes préadolescents. C’est l’année où je me suis demandée je ne sais combien de fois, s’ils n’étaient pas trop grands pour tel jeu, telle activité ou tel dessin animé… et à chaque fois, la réponse est la même : non, ils ne sont pas si grands que ça, parce qu’à chaque fois, ils s’amusent comme des fous, parce que ces grands, finalement, ils ne sont pas si grands que ça et que je les ai faits grandir d’un coup avec l’arrivée de leur petit frère.

C’est l’année où ils vont à l’école tout seuls, réclament de faire des courses sans être accompagnés, où ils ont honte de me faire un bisou devant les copains, et même que je viennes les chercher à la sortie de l’école. Mais c’est aussi l’année où ils te réclament encore plus de câlins avant de dormir, l’année où ils se relèvent encore et toujours au moment du coucher (d’ailleurs, va savoir pourquoi « Des parents énervés » est clairement l’article le plus lu sur le blog pendant cette année 2015 ), l’année où, hasardeusement, tu les vois regarder tendrement avec leurs regards d’enfants innocents « La Belle et le Clochard », et où tu dis que finalement, ces grands, ils sont encore tellement petits.

2015, c’est l’année de leur indépendance, l’année où ils veulent se « dégéméliser » complètement (je pense que ce mot n’existe pas, mais vous m’avez compris), où ils veulent respirer, avoir du temps l’un sans l’autre. L’année où ils ne sont clairement plus invités aux mêmes anniversaires, l’année où chacun prend son envol et s’affirme à sa manière. Ma 9 ans, si douce, si calme et si studieuse… Mon 9 ans, si excité, si timide et si attendrissant…

Mais 2015, c’est aussi pour eux, une année de doutes, de peurs et d’incompréhensions.
Une année, où même s’ils ne sont pas si grands, ils n’ont pas eu d’autre choix que de grandir d’un coup PARCE QUE… 2015 aura été une sale année !

Mais 2015, c’est aussi tellement de premières fois pour mon A., 2 ans, que chaque jour est un émerveillement : ses premiers mots, ses premiers pas, ses premiers « NON », ses premières colères, ses 2 ans (déjà aussi !), ses premiers « Pourquoi », ses premiers dessins animés… Une année remplie de bonheur quotidien, mais une année aussi très fatigante. Parce que, franchement, qui a dit qu’avoir des jumeaux était dur ? Pas si sûr, quand à côté de ça, tu en as un autre, tout seul lui, qui te pourrit tes nuits jusqu’à ses 17 mois 2 ans, qui ne se réveille jamais après 6h/6h30, et qui est le plus têtu de la famille ? Ah, le petit 3ème, quel numéro, quel capricieux !
Mais à la fin de l’année, tu as presque oublié tout ça, et ce sont ses merveilleux sourires qui prennent le dessus.

Du côté des parents, j’avoue que ça n’a pas été une année si facile. La fatigue des nuits dont je parlais peut créer pas mal de tensions et tu deviens vite à fleur de peau. Et puis, soyons honnête, quand tu décides de faire un autre enfant 7 ans après des jumeaux, la différence d’âge est telle que la famille se scinde en deux, surtout le week-end. L’un avec les « grands », l’autre avec le petit. Pas si facile pour le couple…

Mais on va y arriver. Une nouvelle année commence…

Et puis, cette année a été clairement pourrie pour moi au niveau professionnel, tant de remise en questions et de doutes, qui n’ont pas été si faciles à gérer au quotidien.

Mais je vais y arriver. Une nouvelle année commence…

En conclusion, quand je me retourne et que je regarde cette année 2015, je me dis que mes enfants, mon mari, ma famille et mes amis ont rempli ma vie de joie et de sourires.
Mais j’ai dû fouiller, chercher…

Parce que soyons honnête : 2015, je ne t’aime pas. Tu as fait ressortir mes vieux démons et mes angoisses. Tu as été vicieuse et sournoise.

2015, je te déteste. Tu as fait couler trop de larmes, tu nous as trahis, maltraités et meurtris.

Bye Bye 2015 ! Tu ne vas pas nous manquer !

Une nouvelle année commence, et c’est une tradition, on prend un bol d’optimisme et d’énergie, et on sait que ça va aller et qu’on va y arriver !

Une nouvelle année arrive et tout est de nouveau possible.

Alors, bien le bonjour 2016, nous t’attendions avec impatience !

Même si on sait déjà que tes jours fériés vont être supers pourris, pour le reste :

Sois belle, douce, généreuse, prospère, brillante, paisible, tolérante, magique, audacieuse et joyeuse !

 

Bonne année à vous et surtout bonne santé !

année 2015

Que fait / ne fait pas bébé à 24 mois (2 ans!) ?

bébé2anspousetteVotre bébé de 24 mois n’est plus un bébé, c’est maintenant un enfant de 2 ans, et ça change tout. C’est aussi désormais un bambin, un petit ou un loulou, selon différents sites.

Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait un petit comparatif sur  internet. La dernière fois, ça remonte à ses 16 mois, et c’était tellement angoissant drôle que j’ai voulu comparer une nouvelle fois.

 

Allez, c’est parti pour votre enfant de 24 mois !

J’ai une démarche plus adulte, plus régulière. Je tombe rarement lorsque je cours.
Mouais… Le mien tombe très souvent dès qu’il se met à courir au square ou à la maison derrière son frère et sa sœur. D’ailleurs, c’est simple, dès qu’ils courent les 3 ensemble, je sors d’avance l’arnica. Pour ce qui est de la démarche plus régulière, je mettrais surtout en avant la démarche « sur place » ! Un pas en avant, un pas en arrière, je regarde autour de moi, je rentre dans le magasin incognito, je ressors et je trouve sans faute une petit marche pour me poser.  Mais ce que je mettrais le plus en avant, c’est « les bras ». Et oui, lui qui ne veut jamais mes bras, va systématiquement pleurer, crier, ou se rouler par terre dans la rue pour les bras. J’ai le dos cassé parce que je finis systématiquement par céder. Forcément, il adore faire le coup quand je ne peux pas me permettre d’être en retard! Ils sont futés à cet âge-là.

Et le plus drôle, c’est que, systématiquement, il y  quelqu’un dans la rue qui va sourire devant cette scène en me disant:  » Je vois qu’on a tous les mêmes! Il pèse combien le votre ? Vous avez de la chance, le mien fait 7 kg de plus ! ». Et là, je réponds : « Façon, c’est de la rigolade un enfant ! Avant lui, c’était des jumeaux que je devais porter à bout de bras ! ». Et je gagne à tous les coups !

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Lego Architecture : sa grande passion

Petite, ma fille passait des heures à colorier et faire des puzzles, mettant les pièces à l’envers pour augmenter la difficulté.
Elle s’occupait seule sans problème. Puis, vers l’âge de 4-5 ans, quand ses copines de classe raffolaient des poupées et des robes de princesse, elle s’est sentie complètement décalée, et a eu du mal à se trouver des occupations. Elle n’arrivait plus à jouer seule, et s’est mise à réclamer notre présence en permanence pour tout ce qui est « jeux de société », ce qui est encore le cas aujourd’hui.

D’année en année, il était devenu de plus en plus difficile de trouver ce qui pouvait lui plaire pour Noël ou son anniversaire, elle-même ne savait pas,. C’était devenu un vrai casse-tête.
Elle n’aimait pas les jeux dits de « fille », mais n’était pas non plus attirée par les jeux trop « masculins ».

Elle aimait les Lego, ça c’était sûr ! Mais les Lego « fille », du type Disney Princess ou Lego Friends, ce n’était pas possible pour elle. Il fallait trouver un intermédiaire « mixte » !
Et à 7 ans, miracle quand elle a découvert par hasard les « Lego Architecture ». Elle a eu un vrai coup de cœur. C’est devenu sa passion, et le seul cadeau qu’elle demande depuis plus de 2 ans pour son anniversaire et Noël.

Lego architecture

Elle aime tellement ça, qu’elle en a parlé en classe (et m’a autorisé à vous montrer son petit texte) :

 » Ma passion, ce sont les « Lego architecture ». Son créateur est anglais : il s’appelle Adam Reed Tucker, on peut  trouver ses Lego en France depuis 2011. Cela consiste à reproduire des monuments avec des Lego. J’avais 7 ans quand j’ai fait mon premier Lego, c’était la Maison Blanche. Celui que j’ai fait avec le plus de pièces c’est la Fontaine de Trevi avec 731 pièces.
J’en ai fait 7 : la Maison Blanche (à Washington) avec 561 pièces, la Tour  Eiffel (à Paris) avec 321 pièces, la Tour de Pise (à Pise en Italie) avec 345 pièces, la  Fontaine de Trevi (à Rome en Italie) avec 731 pièces, les Nations Unies à New York avec 597 pièces, l’Empire State Building (à New York) avec 77 pièces et la Tour Spatiale de Seattle (à Seattle aux Etats-Unis) avec 57 pièces.

La plupart du temps pour faire une construction,  je mets une heure et demie mais je peux aussi les faire en 1 semaine. C’est très minutieux, et il faut donc être très patient pour faire la construction.
J’ai connu les Lego architecture grâce à mon cousin et depuis j’adore ça, c’est devenu ma passion ! « 

Bon, je vous l’accorde, sa passion « Lego architecture » est assez chère, et surtout, elle va vite prendre fin vu qu’elle a déjà presque  fait toutes les constructions qui existent, mais je suis sûre qu’elle trouvera très vite autre chose qui la passionne.
La preuve, elle a déjà essayé le tricot (tiens, comme son cousin encore une fois !) :

tricot

Et vous, est-ce que vos enfants ont des passions ?

(ps: non, ce n’est pas un article sponsorisé par Lego :))

Un bisou volé…

Tu es si fier, indépendant et si têtu que je n’ai plus le droit de te toucher, de t’aider, te câliner.
Alors, de temps en temps, un bisou volé….

Tu me dis non à tout, tu me repousses, tu me rejettes.
Alors, de temps en temps, un bisou volé….

Le soir, au moment du coucher, c’est ton papa qui a ses droits : te câliner, te dorloter et recevoir tes baisers.
Alors, de temps en temps, au pied du lit, un bisou volé…

Tu as compris, tu es malin et tu te joues de moi.
Tu arrives même, de temps en temps, à esquiver mes bisous volés…

Je suis en manque et impatiente
Déjà 1 an de bisous volés…

Alors la nuit, quand tu dors à poings fermés, je me glisse dans ta chambre sur la pointe des pieds. Je caresse ta joue et glisse mon doigt dans ta petite main.
J’en profite longuement, je prends ma dose de bisous volés…

L’autre jour, du haut de tes 2 ans, tu as eu si peur d’un tout petit bruit. Ton visage a blêmi, tu m’as cherché du regard, et tu es venu vers moi la larme à l’œil. Je t’ai pris dans mes bras, je t’ai rassuré et câliné.
Et j’en ai profité…

Très vite, tu es redescendu, tu as sauté comme à chaque fois pour rependre au plus vite ta liberté.
Et puis le bruit a recommencé, intérieurement j’ai souri en me disant encore et encore, encore ce bruit…
Encore un câlin, encore un bisou avant ton envolée !

nous

La pire des punitions ! (ou son plus beau week-end)

no-tvLa semaine dernière, j’ai essayé d’être très zen avec les enfants, ambiance peace and love, et surtout ne pas trop crier ou m’énerver.
Mais vendredi en fin de journée, j’étais à bout, trop c’est trop ! R, 9 ans, l’avait bien cherché et les mots sont sortis : « Alors là, je ne suis plus d’accord, tu es puni de télé et d’iPad tout le week-end ! »
A peine les mots étaient sortis que je regrettais déjà. Parce qu’autant être honnête, je ne suis pas très forte pour tenir les punitions, surtout pour une durée supérieure à 30 minutes, et je pense que ce genre de punitions ne sert à rien.

Pourquoi je l’ai puni de télé, et en plus tout le week-end ? C’est n’importe quoi ! Et merde !

Mais trop tard, c’était dit, ma crédibilité et mon autorité (en 2007, je parlais déjà de mon autorité légendaire) sont en jeu et je ne peux plus revenir dessus !

Sauf que, vendredi soir, comme chaque vendredi soir (récompense d’une dure semaine d’école), les jumeaux s’installent tranquillement dans notre lit pour regarder leur émission préférée « On n’est pas que des Cobayes ».
Mince, je l’avais oubliée celle-là, c’est trop dur de lui faire ça, et pourtant, c’était dit : « Désolée, tu ne regardes pas, tu es puni ». Pleurs, tremblements, panique, il avait oublié sa punition.
Super Papa vient à mon renfort : «  Tu as entendu, tu es puni, tu n’as qu’à aller lire ! ».
Il me fait tellement de peine, me regarde suppliant et me dit « C’est pas juste, et puis, le WE, ça commence demain !!! ». Hey, il n’a pas tort, me dis-je. Sur le principe, on peut tourner les choses comme ça. Et puis, voir un de mes enfants pleurer, je ne supporte pas, je me fais avoir presque à chaque fois. Lire la suite

Parce que…

ruedecharonne

Parce que depuis 2 jours, je lis des articles qui commencent par « pour un peu de légèreté, de futilité, pour penser à autre chose… », et certains me font sourire.

Parce que je sais que « je ne devrais pas encore en parler aujourd’hui », mais après tout, chacun son rythme, chacun ses pensées.
Je me dis qu’ici, c’est mon journal intime, mon jardin secret, mon anonymat et que finalement, j’y écris ce que je veux, ce que je ressens, et ça me fait du bien.

Parce que depuis hier, je réfléchis aussi, à vous parler des jouets de A, 2 ans, de la nouvelle robe de E, 9 ans ou de mon idée de création d’entreprise.

Je sais que ce n’est qu’une question de temps, de jours… mais là, je n’y arrive pas…

Parce que les mots ne sortent pas
Parce que je ne suis pas encore prête
Parce que ça ne fait qu’une semaine
Parce que je pleure encore le matin après avoir déposé mes enfants à l’école
Parce que je m’en veux de ne pas avoir su expliqué les choses à A, 2 ans, qui dort très mal
Parce que j’ai encore trop de mots dans le cahier de correspondance où je vois écrit : meurtris, émotion, notre quartier, notre liberté, cellule psychologique, en parler, sécurité…
Parce que mes grands de 9 ans savent tout maintenant, et que je les entends parler entre eux de l’état islamique, de kamikazes, de Syrie, et ça me donne la chair de poule.
Parce qu’ils ont grandi d’un coup
Parce que les questions continuent à arriver, et les témoignages de leurs copains de classe aussi
Parce que mon fils joue aux pistolets et à faire semblant de « BOOM » et qu’il ne l’a jamais fait avant
Parce que le soir, avant de m’endormir, j’entends encore les pétards en boucle qui résonnent
Parce que je sursaute encore dès qu’une sirène de pompier retentit
Parce que peut-être la proximité des choses
Parce que la rue est remplie de fleurs
Parce que je croise des gens qui pleurent
Parce qu’en marchant, je regarde partout autour de moi
Parce que mon mari est sorti hier soir au coin de la rue et que j’ai eu peur

Parce que je m’en veux tellement de réagir ainsi en pensant à tous ceux qui sont meurtris à jamais
Parce que je pense beaucoup à eux, leur famille, leurs parents, leurs Enfants !

Mais ça va venir… demain, très vite…

Parce que je lis chaque matin les nouveaux mots remplis d’espoir devant La Belle Équipe
Parce que le soir, avec les enfants, nous mettons la musique à fond et dansons jusqu’à tomber par terre
Parce que leurs rires toujours remplis d’innocence
Parce que ça fait déjà une semaine
Parce qu’il faut que ça aille
Parce que même pas peur
Parce qu’il faut que nous soyons forts
Parce que la vie continue
Parce que la rue est remplie de fleurs
Parce que les petits bobos de tous les jours sont revenus
Parce que les cafés du matin à la terrasse du café sont toujours là
Parce qu’il faut montrer l’exemple
Parce que la vie
Parce que l’amour
Parce que j’aime cette chanson de Grand Corps Malade
Parce que nos Enfants !

 

Mes 2 ans, mes cadeaux et les gâteaux

Cette semaine, Moi, Baby Boy, A., j’ai eu 2 ans. Un truc énorme pour moi. Je veux dire, j’ai bien compris que c’était important un anniversaire, mais là, quelle pression. Je sais pas ce qu’il a eu mon grand frère avec mon anniversaire, mais ça fait 2 semaines qu’il en parlait tout le temps, impossible de passer à côté. C’était vraiment sympa de sa part qu’il soit aussi content mais quand même bizarre, voire stressant. Du coup, la veille de mon anniversaire, j ‘avais un peu la pression : impossible de m’endormir ce soir-là. Et puis, à force de me dire que demain je serai un GRAND, je n’ai pas réussir à dormir sans mon bébé.

Le matin au réveil, c’était la fête, tout le monde m’a fait des bisous et m’a chanté joyeux anniversaire ! Mon grand frère, toujours aussi impatient, a voulu tout de suite m’offrir le cadeau qu’il avait choisi avec ma sœur, une épée de grand, j’adore. Un peu plus tard, mes parents m’ont offert une super ardoise magique. On peut dessiner dessus et tout effacer. Ma sœur n’arrête pas de vouloir me faire des dessins dessus, mais pour le coup, j’suis pas du tout d’accord. Mes cadeaux, c’est mes cadeaux, hors de question que je partage. Bon, c’est vrai que je passe mon temps à jouer avec les jouets des grands, mais là, quand même, on est d’accord, c’est pas la même chose, non ?

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