Quelle autorité !?

Pour la première fois depuis la naissance de mes jumeaux, je suis confrontée à un vrai nouveau problème : l’autorité parentale. En plus, comme c’est mes premiers, pour être honnête, je sais pas trop comment ça marche, et j’avais pas non plus d’idées précises sur la question avant eux. Seulement voilà, depuis quelques temps, mon fils s’est transformé : de bébé très sage, à l’écoute et indépendant, il est devenu, du jour au lendemain, ingérable. Non, t’inquiète, c’est pas un monstre non plus, c’est toujours un bébé très gentil, c’est juste qu’il enchaîne bêtises sur bêtises, et quand il fait des pauses, c’est juste pour les bras, les bras, et encore les bras. J’ai l’impression d’avoir tout tenté avec lui, mais rien à faire, il n’écoute rien, plus je dis « NON », plus il est content et plus il continue. Alors, je sais bien que c’est une manière de tester les adultes, et d’avoir toute leur attention, mais y a un moment, faut que ça s’arrête.

Déjà, il y a les conneries du genre super dangereuses, donc si je te dis qu’il est tombé du canapé, et que j’ai eu la peur de ma vie, ça devrait pas t’étonner, mais en plus, il commence même à m’humilier, moi sa maman si gentille. Il se met à me frapper régulièrement, et pas que dans l’intimité de la maison. Et ça, je peux te dire que ça fait mal : quand un bébé tout mignon de 17 mois frappe sa maman à coups de claques, tu te dis vraiment que c’est maintenant qu’il faut mettre les choses au clair.

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A table les enfants !

Combien de fois a-t-on vu des mères se désespérer, pleurer ou encore enrager parce que leur enfant ne veut pas manger : « il ne mange jamais rien, je n’en peux plus », « il n’a pris que 50 ml ce matin, je ne sais plus quoi faire », « il refuse tous les légumes »…
Et puis, il  y a la  catégorie des mères qui ne savent plus comment gérer le surplus : du genre comme j’ai dit à mon pédiatre la semaine dernière : « docteur, je ne sais plus quoi faire, ils ont tout le temps faim ! » .

Alors, ok, ça te parle sûrement pas, car le rêve de toute mère est que son enfant mange bien, car pour la plupart d’entre nous, bien manger signifie la santé, sauf que là, je t’assure que j’exagère pas, ils ont tout le temps envie de manger. Et je sais plus quoi faire.

 

Les 2 sont très sveltes en plus, bon ok, quand on s’approche d’un peu plus près de litlte boy, on peut voir un énorme bidon sur un tout petit corps, qui l’empêche sûrement encore de trouver son équilibre pour marcher. Donc quand je parle de ça autour de moi, on se moque juste de moi. Mais je me dis que du coup, ils s’habituent à manger entre les repas, et que c’est pas bon du tout. Bah, oui, je craque, car quand j’ai les 2, aux alentours de 17h, qui se plantent devant leur chaise haute, et qui pleurent à chaudes larmes, y a un moment, j’ai plus le choix, je finis par donner un en-cas. Au fait, je t’ai dit qu’ils commençaient à avoir du vocabulaire ? Les mots les plus répétés, non que dis-je, répétés à longueur de journées, sont :

  – miam miam
– bavoir
– encorrrrrrrrrrrre

Pendant le repas, quand je me mets à gratter le fond de l’assiette, ils se rendent compte que la fin approche, et ils se mettent à hurler « encoooooooooooooreeeeeeeeee », et quand la fin du repas est bien là, c’est juste des pleurs énormes. Et ça, c’est à chaque repas.

Pas de chance, c’est toujours à ce moment qu’on m’appelle :

« -Bah, qu’est-ce qu’ils ont, pourquoi ils pleurent ?
-Ils ont encore faim
-Mais donne leur autre chose à manger, voyons !

Et c’est vrai que j’hésite, parce qu’après une énorme assiette de légumes (le plus souvent mélangés à des féculents pour les caler), 1 fromage, et 2 yaourts chacun, je me dis que c’est bon, surtout que little girl vomit dès qu’elle mange vraiment trop, et c’est à moi de savoir quand la stopper pour de bon. Sans parler des grands-parents qui ont tendance à penser que chaque pleur de la journée correspond à une envie de manger, et qu’il faut leur donner quelque chose.

Et puis, le pire dans cette histoire, c’est que je passe pour une mauvaise mère. Si tu savais le nombre de fois où j’ai entendu : « mais tu les nourris pas, c’est pas possible, ils sont affamés », « tu leur as pas encore donner le goûter »… L’autre jour à la crèche, la puéricultrice m’a raconté en rigolant qu’il y avait eu une erreur et qu’ils avaient donné 2 fois le goûter à little boy. Puis d’un air suspicieux me dit que, par contre, ce qui est bizarre, c’est qu’il en demandait encore après, tu vois, un peu du genre : vous auriez pas oublié de lui donner à manger ce matin ?

Et puis, franchement, avec tout ça, faut être super stratégique, sinon on s’en sort plus.

A chaque fois que je rentre dans la cuisine, juste pour me servir un verre d’eau, j’entends « miammmmmm », heu : « Non, il est 17h30, on va jouer un peu puis prendre le bain, c’est pas l’heure de manger »,  je te raconte pas tout ce que je dois mettre en œuvre pour les faire penser à autre chose, et la bouteille d’eau, maintenant, je la garde dans le salon. Et puis aussi, les ¾ du temps, on évite de manger devant eux, sinon, c’est la catastrophe. On a l’air malin aussi avec super homme quand on se promène dehors, qu’on s’achète un sandwich vite fait parce qu’on a pas eu le temps de manger, et qu’on se retrouve à se cacher derrière la poussette pour pas qu’ils nous voient.

Une fois, j’en suis même venue à me demander si ce besoin de manger en continu n’était pas lié à un manque, un manque de leur maman qui ne se consacre jamais entièrement à un seul de ses bébés, t’imagines ? J’ai réussi à me culpabiliser pour ça.

Bon, n’empêche que l’autre fois, quand little boy était malade, pour la première fois, il n’a rien voulu manger du tout au dîner, et bah, je peux te dire que ça m’a fait mal au cœur, et j’ai enfin compris les mamans qui souffraient de ne pas voir leur enfant mange

Jumeaux: première séparation

Une grand première pour ce week-end sans que cela n’ait vraiment été prévu : nos jumeaux ont passé 24 h l’un sans l’autre ! En fait, ça fait très longtemps qu’on se dit que ça serait bien de les séparer (ils sont tout le temps collés ensemble), histoire de voir ce que ça donne, de leur montrer aussi qu’ils peuvent exister entièrement l’un sans l’autre, et enfin pour se consacrer entièrement à un seul enfant. Seulement, on l’a jamais fait, à part pour quelques sorties rapides, car à chaque fois que les grands-parents proposent de les garder, indignes parents que nous sommes, nous préférons leur envoyer les deux pour profiter à fond et se reposer un bon coup.

Ce week-end, nous devions avoir une soirée en amoureux pour fêter l’anniversaire de super homme. Je peux te dire qu’on l’attendait ce week-end là. Les enfants devaient aller pour 24 h chez les grands-parents. Seulement pas de chance, comme d’habitude, petit amour fragile, little boy est tombé malade, et il était hors de question de le sortir de la maison. C’était donc le bon moment : on garderait little boy, et little girl irait chez mamie et papi.

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Et ma poussette double alors?

Tu m’as demandé dernièrement un peu plus de conseils pour choisir ta poussette double.
Seulement voilà, je t’en ai déjà parlé dans un autre article. Je n’ai pas essayé d’autres poussettes doubles que la Jané ou la Maclaren, donc je ne peux pas vraiment te dire ce que valent les autres. Et oui, je suis comme ça, j’aime bien parler des choses que je maîtrise.Par contre, j’ai fait ma petite recherche, et je pense que ces différents articles pourront t’aider à faire le point. Oui, oui, je sais, je suis passée par là, et c’est vraiment pas facile de trouver la bonne poussette, mais t’inquiètes, je suis sûre que tu vas finir par trouver celle que te convient le mieux en lisant tout ça :
L’association Jumeaux et Plus du 92 a réalisé un magnifique tableau d’un grand nombre de poussettes doubles avec toutes leurs caractéristiques et prix, je pense que c’est là que tu trouveras le plus d’informations :

http://www.jumeauxetplus92.asso.fr/index.php?module=PostWrap&page=jumeaux/PeleMele/poussettes/poussettes.php&POSTNUKESID=7d7191e28a125ba3d518607a09d02b14

Sinon, voici également 2 autres adresses où je pense que tu peux trouver pleins d’infos utiles pour le choix de ta poussette :

– Un membre d’ebay fait le point :
http://avis-membres.ebay.fr/choisir-une-poussette-double-adaptee-a-vos-enfants_W0QQugidZ10000000000738822

– Et le site petits-peutons résume ça très bien aussi :
http://petits.peutons.free.fr/asmat/asmat_menu.htm

Ah oui, j’oubliais, si toi, t’as déjà une poussette double, n’hésite pas à nous dire ce que tu en penses (là, juste en dessous dans les commentaires) , comme ça, ça aidera les futurs mamans à se décider.

Le casse-tête des prénoms

penomC’est déjà pas évident de choisir un prénom, mais deux, ça devient un vrai casse-tête. Si en plus, vous voulez donner à vos jumeaux un 2ème prénom, ça fait 4 à trouver. Et ça, c’est dans l’hypothèse où vous connaissez le sexe de vos enfants, car si vous préférez la surprise, il faut prévoir toutes les possibilités, garçon-fille, 2 filles, 2 garçons, ce qui nous donne 12 prénoms à prévoir. Oui, je sais, pas facile tout ça.

Dis-toi bien que tes enfants seront souvent vus comme une unité, tu ne sais même pas s’ils vont beaucoup se ressembler ou pas, alors pour les aider à s’individualiser, essaye de leur donner des prénoms qui ne ressemblent pas trop et qui n’ont pas la même sonorité. Evite donc les Léo et Léa, ou les Vanessa et Cassandra, cela afin qu’ils puissent savoir tout de suite à qui on parle, et leur permettre de vraiment se distinguer.

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Les jumeaux « miroir »

Il paraîtrait que 20 % des jumeaux sont des jumeaux dits « miroir ». Cela veut dire qu’il y aurait une symétrie parfaite entre eux, et cela se retrouverait sur plein de petits détails, tels que l’implantation des cheveux, les empreintes digitales, ou encore, l’un qui a un grain de beauté à gauche, et l’autre exactement au même endroit mais à droite, l’un serait droitier, et l’autre gaucher etc…

Je pense que t’as compris l’idée, là. Les jumeaux « miroir » les plus connus sont les joueurs de tennis Ryan. Ce phénomène n’aurait, jusqu’à ce jour, jamais pu être expliqué. Moi, personnellement, j’ai découvert ça y a pas si longtemps. Et, finalement, ce qui m’a le plus frappé, c’est qu’à chaque fois que ce sujet est traité,  ça commence par :

Mythe ou réalité ?

Je n’en ai pas la moindre idée, et toi ? Et oui, aujourd’hui, je fais appel à toi. Si tu connais un peu plus le sujet, si tu connais des jumeaux dits « miroir », si t’en es un, ou si tu penses que ce n’est qu’un mythe, à toi de jouer… peut-être qu’on en sera bientôt un peu plus…

Ps : ce petit sujet m’a été inspiré par Isabelle, ses 2 mains gauches, et son blog de maman.

Choisir sa maternité dès que possible!

Aujourd’hui, je vais aborder un sujet qui me tient à cœur. Je crois même que ça sera mon conseil n° 1, ma règle d’or. Tu viens d’apprendre que tu attends des jumeaux, tu es folle de joie ou folle d’inquiétude, ou tout simplement les 2 à la fois, plein de sentiments et d’émotions s’entremêlent dans ta tête, et ça je le comprends très bien. Mais tu ne réfléchis même pas au pourquoi du comment, et tu t’inscris à l’hôpital. Eh oui, c’est simple comme règle d’or, non ? Sauf que t’as pas 2 ou 3 mois pour le faire, tu le fais tout de suite, dès que tu es au courant pour ta grossesse gémellaire, sinon tu n’auras plus de place, ça sera trop tard. Moi, je m’y suis prise vers 2 mois et demi, et il n’y avait plus de place nulle part. On m’a même demandé une fois une lettre de motivation, t’imagines ?

Parce que 40 à 50 % des jumeaux naissent prématurés, et parce que ce risque concerne absolument toutes les femmes qui ont une grossesse gémellaire, tu es complètement concernée. C’est déjà très compliqué d’avoir des bébés prématurés, et les risques qui peuvent s’en suivre, mais si en plus, toi, tu prends le risque d’être séparée d’eux à la naissance, alors là, c’est vraiment…enfin, je te laisse imaginer. D’ailleurs, je vais te raconter mon expérience, comme ça tu imagines très bien, et tu fais pas la même bêtise.

Ah oui, et quand je dis, tu t’inscris à l’hôpital, c’est pas n’importe lequel. Il y a 3 niveaux de maternités. Au mieux, tu choisis une maternité de niveau 3, au pire de niveau 2, qui peuvent prendre en charge des nouveau-nés en détresse. Par contre, si tu t’inscris en maternité de niveau 1 ou dans une clinique privée du même niveau, et si tes enfants ont un quelconque problème à la naissance, tu seras séparée d’eux, et ça, je ne le souhaite à personne. C’est trop dur pour eux comme arrivée, et pour toi aussi. Alors évite ce problème, et fais moi confiance. Après, bien sûr, tout dépend de ton emplacement géographique, si ce n’est pas possible, c’est juste pas possible, renseigne-toi juste sur les possibilités de transfert.

En ce qui me concerne, quand j’ai appris que j’étais enceinte, j’ai décidé d’être suivie par un gynéco qui exerçait dans une clinique privée juste à côté de chez moi et dont on m’avait dit le plus grand bien. A mon premier rendez-vous, il m’apprend que j’attends des jumeaux, donc bien évidemment je lui demande ce que je dois faire : – Rien, absolument, rien, juste venir me voir un peu plus souvent que pour une grossesse simple.

Mais autour de moi, tout le monde me dit de m’inscrire à l’hôpital, que non seulement c’est beaucoup mieux en terme de suivi, mais que pour des jumeaux, c’est plus que juste conseillé.

Seulement, moi, je DETESTE les hôpitaux, en plus j’ai envie d’être suivie par mon gynéco. Du coup, je lui demande conseil et voilà ce qu’il me répond : mais, non, ne vous inquiétez pas, il n’y aura absolument aucun problème, et même s’il y en avait, pas de souci, je connais tous les responsables des hôpitaux de Paris, un coup de fil, et c’est réglé, je vous transfère illico. Je vous offre un pack, moi, faites moi confiance ! Et oui, dans sa clinique, on y est bien, et on y naît bien, paraît-il. Je lui fais confiance à 200 %. Seulement, par conscience, je me dis que je vais quand même m’inscrire à l’hôpital…Mais voilà, j’ai pris tout mon temps, et il n’y avait plus de place nulle part.

A 7 mois et demi, je suis alitée à la clinique pour cause de contractions. Pas une fois, on ne me dit que c’est bien trop tôt pour accoucher, et pas une fois on ne me dit que mes bébés pourraient avoir des problèmes, et donc pas une seule fois on me parle d’une quelconque possibilité de transfert à l’hôpital. C’est sûrement sacré un client chez eux.

J’ai accouché quelques jours plus tard par césarienne d’urgence:
J’ai du mal à respirer, je suis paniquée et je ne comprends à rien à ce qui se passe. J’ai à peine aperçu mes bébés. Tout va bien, je crois. Je les vois de loin, je les embrasse à peine, j’ai du mal à les effleurer : ils sont déjà dans des couveuses reliés à des fils de tous les côtés. Le pédiatre a été très vif, et a fait tout ce qu’il fallait faire. Mon gynéco me rassure, tout va aller très bien. Moi, je lui fais confiance, et puis façon il me l’avait promis. Sauf, que lui, il se met de côté, enfin, il me rassure, rassure ma famille : les bébés vont bien, mais ne peuvent pas rester à la clinique, il n’y a pas le matériel pour s’occuper d’eux. Ils ont besoin de plus de soin, ils sont en insuffisance respiratoire. Et là, les 2 heures suivantes ont été affreuses. J’étais abrutie par la césarienne, collée à mes bébés, mais je ne les voyais presque pas. J’entendais de loin des voix répétées sans cesse :
vous avez de la place pour des petits jumeaux…prématurés….non, 2 places, ils nous faut 2 places…jumeaux…besoin de soin…2…

Non, mon gynéco ne nous a pas offert son fameux pack, et non, il n’y avait pas de place pour 2 bébés et une maman. Little girl est partie d’un côté, little boy de l’autre, et moi, je suis restée à la clinique. Affreux, c’était juste affreux, non seulement on me les prenait, mais en plus on les séparait. Je crois que bien que ça restera la pire nuit de ma vie. Et je n’ai pu les voir qu’au bout de 2 jours tellement je souffrais de ma césarienne.

Heureusement, ils ont très vite été réunis. Heureusement, ils ne sont restés que 2 semaines à l’hôpital. Heureusement tout va très bien pour eux. Mais ces premiers moments de leur vie ont dû être affreux pour eux. En tout cas, pour moi, c’était un cauchemar. J’ai beaucoup culpabilisé, d’ailleurs je pense encore aujourd’hui que c’est ma faute et que j’aurais dû m’inscrire à l’hôpital. Et je m’en suis énormément voulu d’avoir fait confiance à mon médecin.

Et franchement, je ne souhaite ça à aucune maman.

Mais non, je ne veux pas t’angoisser, je veux juste te prévenir, te prévenir que ça peut aussi t’arriver. Je te donne juste un conseil pour commencer ta vie de maman de jumeaux dans des bonnes conditions. C’est un petit détail, un coup de fil à passer, et ça peut t’éviter pas mal de soucis !

Ma grossesse gémellaire et mon bidon

Beaucoup de futures maman de jumeaux (heu et de papa pour ceux qui font la couvade) se demandent à quoi ressemble une grossesse gémellaire au niveau disons du bidon, si elles vont prendre beaucoup de poids, et surtout si elles vont retrouver leur ligne après.

Oui, pour une grossesse gémellaire, tu vas forcément prendre (oui, je sais, mais ça y est, à partir d’aujourd’hui, vu qu’on se connaît un peu mieux, j’ai décidé qu’on allait se tutoyer) plus que pour une grossesse simple. C’est juste mathématique : 2 fois plus pour  le poids des bébé (environ 2,5 kg/bébé), et 2 fois plus aussi pour le placenta et le liquide amniotique. Tu y  rajoutes comme pour une grossesse simple ta réserve de graisse, un peu de rétention d’eau etc…et si tes seins ont triplé de volume, tu sais ce qu’il faut aussi rajouter.

Après, si comme moi, y a léger côté psychologique lié au double, tu y rajoutes encore une pizza par semaine x 2, une glace à la vanille tous les samedis soirs x 2 …

Voilà, en gros tu devrais prendre entre 12 et 15 kg pendant ta grossesse, et normalement le jour de l’accouchement tu en perds environ 10. Après, il s’agit, bien sûr, d’une moyenne. Comme pour une grossesse simple, tout dépend de ta morphologie et de ta gourmandise. Ma belle-mère n’avait pris que 11 Kg, et bien, moi, j’en ai pris 25. Oui, merci, je sais, c’est énorme. Oui, je sais, ça ne te rassure pas du tout mon exemple, c’est fait exprès. Je témoigne, je donne mon expérience, et du coup, tu sais ce que tu ne dois pas faire, et tu me remercieras après.

Franchement, j’ai pas du tout fait attention pendant ma grossesse. Et pourtant, certains m’avaient prévenu : fais attention quand même, tu ne pourras plus marcher à 7 mois de grossesse, et les varices, et les vergetures, et après, après, ça va être super dur pour toi de retrouver ta ligne. Rien à faire, je m’en foutais, je me goinfrais, me faisais plaisir un peu trop souvent, et j’ai très très vite gonflé. En plus, comme c’est souvent le cas pour une grossesse gémellaire, il y a besoin de beaucoup de repos et parfois même d’être alitée pour cause d’arrivée prématurée. Alors, forcement, au lit toute la journée devant la saison 1 de Desperate Housewives à se goinfrer de chocolat, ça aide par vraiment. En regardant mon ventre à partir de 6 mois de grossesse, on m’a très vite demandé si le jour J était pour demain comme je le raconte dans mon article Et de 2!

Donc, pour résumer, oui tu vas prendre plus que celles qui attendent un seul bébé, oui ton ventre va être gros, très gros, et même rapidement, mais tu peux limiter toutes  les mauvaises conséquences en ayant une bonne hygiène de vie, en mangeant équilibré, et en faisant des petites ballades à pieds régulièrement. Donc, on évite juste de faire comme moi, et de te goinfrer de cochonneries. Et oui, on peut se faire plaisir de temps en temps.

T’inquiètes pas pour moi, j’ai vite perdu mes kilos en trop. En fait, il m’en reste 3 (15 mois après l’accouchement) qui eux, ne veulent pas me lâcher. Et franchement, tout le monde croit que j’ai retrouvé ma ligne comme avant. C’est ça, oui, avec mon pull extra large, tu crois vraiment que tu peux voir à quoi ressemble mon bidon. Finalement, ce qui est trop dur, c’est que mon corps a vachement changé, et ça personne le voit à part mon mari (mais fou amoureux qui ne voit rien) et moi. Et je confirme, entre les fesses, les hanches, et le ventre, c’est la cata. Bon, les fesses ça a toujours été le cas, donc j’accepte, mais le ventre, ah ça, le ventre j’assume pas du tout. J’ai l’impression d’être en permanence enceinte d’un 3 ème, c’est affreux comme sensation, je me sens pas du tout bien dans mon corps. Et pourtant, rien à faire, j’arrive pas me motiver pour faire du sport. J’ai fait un peu d’abdos, mais bon, ça change pas grand chose. Et bien toi, si tu veux pas de ça, fais attention pendant ta grossesse, et après, dès que t’auras fait ta rééducation du périnée, que tu auras sorti la tête de l’eau, et que tu t’en sentiras la force, tu fais ta rééducation abdominale, ok ? (chose que j’ai zappée)

J’ai lu, à plusieurs reprises, que certaines après leur grossesse gémellaire, avaient eu recours à la chirurgie plastique car leur ventre avait été trop déformé et malmené. Voilà, il existe d’autres solutions que je n’ai pas prévue de tester ni rien, mais ça existe.

Et puis franchement, y a un côté super positif dans tout ça. Le jouet préféré de mes jumeaux est à disposition à la maison et c’est gratuit. Et oui, c’est mon ventre. Ils l’ont découvert dernièrement et ne le lâchent plus. Ah les fripouilles, je les entends penser très fort : oulala, mais c’est génial,, ça rebondit comme un trampoline, c’est aussi tout  mou et malléable comme de la patte à modeler, et en plus, c’est élastique comme du chewing-gum… Tout ça en même temps !
Et le plus drôle, c’est que quand on s’y met à 2 et qu’on tape bien fort dessus, notre maman crie très fort!

Dur dur le retour à la maison avec les jumeaux

Est-ce que c’est dur d’avoir des jumeaux ? C’est la question que vous vous poserez et que l’on vous posera le plus souvent. Selon moi, ce n’est pas plus dur que d’avoir des enfants qui ont à peine 2 ans de différence. Avec les jumeaux, pour être terre à terre, une fois que c’est fait, c’est fait, et on passe à l’étape suivante (à pars, bien sûr, si vous avez décidé de remettre ça au plus vite). Finalement, le plus dur, est le retour à la maison, et les premiers mois qui suivent. Déjà, vous serez sûrement fatigué par votre accouchement, et super papa aussi qui passera sont temps à jongler entre administratif, derniers préparatifs de la chambre, et son travail. Dans mon cas, j’ai eu une césarienne d’urgence, et j’ai bien mis 1 mois à m’en remettre, c’est à dire pouvoir correctement me pencher pour donner le bain à mes jumeaux. C’est pour ça qu’il faut absolument prévoir de l’aide au départ, ou compter sur super papa. D’ailleurs, le congé de paternité est de 21 jours en cas de naissance multiples (contre 14 pour un seul bébé). Je lui conseille de les prendre dès le retour de la famille à la maison.

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Matériel jumeaux : l’indispensable

Bon, déjà, premièrement, tant que l’on peut vous prêter des choses, tout est presque bon à prendre. On ne va pas jouer les fières, les dépenses sont assez nombreuses. Deuxième chose, si vous hésitez, le mieux est de tester avant d’investir, soit on peut vous prêter, soit  vous pouvez contacter l’association Jumeaux et plus qui peut mettre à disposition du matériel de puériculture.
Ah oui, n’oubliez pas que tout par 2, ça prend de la place : donc si vous ne vivez pas dans un chateau, faites bien attention à ce que pouvez « entasser » chez vous, parfois il faudra faire des choix.
Perso, mon appart ne ressemble plus à celui de l’année dernière, il s’est transformé en babyland géant !

Pour revenir à l’indispensable, il faudra penser à pas mal de choses avant l’arrivée des bébés. Puis d’autres indispensables viendront au fur et à mesure que vos bébés grandiront.

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