Jumeaux: même pas vrai !

vrai faux jumeaux

Y a des gens, comme ça, ils savent tout sur tout. Je sais pas, c’est sûrement inné, mais ils ont la science infuse (enfin, ils en sont persuadés). Avec ce genre de personnes, la discussion n’est même pas possible. Alors, moi, c’est simple, je n’essaye même plus d’argumenter, je laisse faire.

Parce que des gens qui ont la science infuse sur la question gémellaire, il y en aussi un paquet.

La fameuse affirmation qu’il y a forcément un dominant et un dominé, j’en parle même pas, car juste le « terme » m’exaspère !

Bref, l’autre jour… Oui, je te raconte parce que ça fait une éternité que ça ne m’est pas arrivé.

Donc, l’autre jour, je faisais la queue à la pharmacie tranquillement, avec les enfants (donc plutôt bruyamment finalement), au moment où une petite fille se retourne et dit à sa maman :  T’as vu maman, y en a 2 dans la poussette
La maman : oui, c’est des jumeaux
La petite fille : mais non maman, c’est pas possible, regarde, il y a un garçon et une fille. Regarde, regarde, elle a des chaussures roses, c’est bien une fille !
La maman : tu sais, des jumeaux c’est pas forcément 2 garçons ou 2 filles, ça peut aussi être un garçon et une petite fille… 

Stupéfaction dans le regard de sa petite fille !

A ce moment, la maman commence à expliquer longuement comment cela est possible. Elle nous fait un mélange de biologie, génétique et j’en passe, pour expliquer le « phénomène ». C’est d’ailleurs grâce à son mari, qui a fait des études poussées de génétique, qu’elle en connaît autant sur la question gémellaire.

Pour que tu imagines bien la scène, elle n’explique pas tout ça qu’à sa fille, mais également à toute l’assemblée qui fait gentiment la queue dans la pharmacie depuis 15 mns.

A ce moment précis, la pharmacie était devenue une vraie salle de classe.

J’ai bien essayé d’en placer une ou deux, mais rien à faire, c’est pas passé. En même temps, c’est vrai, de quoi je mêle aussi ?

Le cours était enfin fini, toute l’assistance a applaudi (ok, ça, c’est moi qui vient de l’imaginer pour l’ambiance), sa fille avait les yeux qui brillaient : tout était enfin clair pour elle, qu’ est-ce qu’elle explique bien sa maman ! Et elle lança à tout le monde :

Ah, d’accord, j’ai tout compris, donc c’est des faux jumeaux

La maman exaspérée : Mais non, c’est des vrais jumeaux ! Tu vois bien comme ils se ressemblent !

No comment sur les gens qui ont la science infuse. Je te l’ai dit : je laisse couler.

Par contre, si tout ça n’est pas très clair pour toi, ou que tu te demandes où est la chute de l’histoire, je te conseille juste d’aller jeter un œil sur cet autre article qui t’explique le BABA sur la contrefaçon !

Allô maman bobo

pansement-Maman BOBO !

-Oui, j’ai vu mon cœur, viens je vais te faire un bisou magique

– Maman BOBO, BOBO, BOBO

-Oui, je sais, c’est le même depuis 4 jours, c’est rien, ça va partir, on l’a déjà soigné celui-là.

– BOOBBBBBBBBBBBBBBBBBOOOOOOOOOOO, bsous

– Encore un bisou ? Allez viens !

En larmes, alors que le fameux bobo est une mini égratignure qui date de quelques jours :

– BOBOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO, maman, BOBOBOOOOOO

Je lui refais un 150 ème bisou, au même moment, j’effleure à peine son frère qui passe à côté, il me regarde tout triste :

– BOBO, BOBOOOOOOOOOO

Puis d’un air coquin (oh, le comédien)

-Bsous

Et hop, un bisou de plus pour le 2ème simulateur.

Cette scène se répète en continue depuis 1 mois. Je ne vais pas m’en plaindre. Au moins, de cette manière, j’arrive à avoir ma dose de bisous qu’ils me refusent autrement.

Ce qui est drôle, c’est cette répétition, et cette manière de vouloir attirer l’attention.

Quoiqu’il arrive, dès qu’un des 2 se fait mal, tu peux être sûr que l’autre va trouver une astuce pour se faire aussi un « bobo » dans les 5 minutes qui suivent.

Même si c’est légèrement répétitif sur le long terme, crois moi, je profite à fond de cette période si tendre et innocente du  « Maman, bobo, bsou » !!

Crise d’hystérie

bagarreOn en revient encore à la Jané aujourd’hui. Je ne vais pas m’attarder sur le fait qu’il y a encore une roue qui nous a lâchée, et que la dernière fois ça a pris 3 mois pour en avoir une nouvelle. Non, ça serait pas drôle. Ni sur le fait que j’arrive plus à la pousser à cause du problème d’équilibre des 3 roues, non, ça je t’en ai déjà parlé. Mais plutôt sur la crise d’hystérie qu’elle déclenche chez mes enfants. Une poussette double, avec des places l’une derrière l’autre, pourra un jour, à toi aussi, te causer quelques problèmes.

Tes jumeaux grandissent, et puis, tout d’un coup, ils se rendent compte, qu’il y a comme une arnaque avec les sièges, et qu’il semblerait qu’il y ait une place bien plus sympa que l’autre. Et oui, celle de devant, tu vois mieux, tu te sens plus libre, t’as l’impression de tout contrôler, t’es le roi du monde ici.

Du moins, je pense que c’est comme ça qu’ils le voient, car cette place est devenue plus qu’un simple conflit chez mes enfants. Elle entraîne une crise d’hystérie complètement folle entre eux. Cris, pleurs, hurlements, roulements au sol, et même de la bagarre (ça, c’est une première chez nous) pour avoir la place de devant. Mais le pire, je crois, c’est que le matin, ça commence au moment où on les habille, et l’ après-midi, à la crèche, à peine, je leur ai dit bonjour, que la bagarre commence. C’est pas sympa, ça, comme ambiance ?

Bien sûr, je procède au « chacun son tour », et j’explique des milliards de fois, pourquoi la place de derrière est super chouette aussi, mais rien n’y fait, nous faisons face ici à notre première crise d’hystérie !!

Épuisés, lasses et à bout d’arguments, nous avons décidé, avec super papa, de repasser à la poussette canne côte à côté (beaucoup moins pratique pour les rues de paris) pour calmer un peu le jeu, et détendre cette ambiance qui règne chez nous dès qu’on doit sortir.

Et là, et là, devines : tout est réglé ?? NON !!!!!!!!!!!!!!

Ils ont décidé dès la première seconde, je ne sais pas comment, que la place de gauche était dix fois mieux que celle d’à côté !

Et on recommence tout pareil…

Déjà tellement de différences

C’est quand même franchement drôle la différence qu’il peut y avoir entre une fille et un garçon dès le plus jeune âge, c’est vraiment inné. Vers 10 ans, je veux bien, mais là, ça me surprend chaque jour.

Et puis, j’ai vraiment l’impression d’avoir l’exemple parfait : j’ai 2 enfants du même age, de sexe différent, qui sont vraiment élevés de la même manière. Par cela, j’entends que je ne fais aucune différence par rapport au sexe. Que mon fils joue avec une poupée ou une poussette ne m’embête pas du tout, ou ma fille avec un garage. Le seul truc où je suis intransigeante, c’est pour la coiffure de mon fils : NONNNNNNN, ni chouchou, ni barrette pour sortir malgré ses demandes répétées.

Allez, je te donne quelques exemples, sûrement un peu caricaturaux, mais tellement drôles.

Pour ma fille, aussi loin que je m’en souvienne, dès qu’elle a su marcher, elle s’est mise à carrément rouler du cul, et dès que je l’habille, elle fonce avec sa vraie démarche de nana se regarder dans le miroir et tourner sur elle-même (non, je t’arrête tout de suite, ce n’est pas du tout mon cas !) Alors, que mon fils, rien du tout, et concernant sa démarche, elle ressemble plutôt à celle de Noukie’s (mais si tu sais, la mascotte de la marque qui porte le même nom).

Le passe-temps préféré de little boy, c’est l’électronique : toucher à toutes les commandes de la maison, se défouler sur mon ordinateur, casser lecteur dvd et magnétoscope (il a d’ailleurs bien réussi son coup). Alors que little girl, elle, peut passer ½ h à feuilleter le ELLE. Et on ne lui fait pas, si c’est celui de la semaine dernière, elle n’en veut pas !

 

Et chez toi, c’est pareil, ou c’est moi qui ai des cas un peu extrêmes, parce que je pourrais te donner encore plein d’autres exemples du même genre ?

LES BEBES MULTIPLES

Je suis passée à côté déjà 2 fois, mais il y a une rediffusion le jeudi 5 juin à 00h30 sur France 5, ça s’appelle:

VOYAGE AU CENTRE DE LA VIE: LES BEBES MULTIPLES

« …Des techniques de prises de vues révolutionnaires ainsi que des images de synthèse permettent aujourd’hui de visualiser leur développement à l’intérieur de l’utérus. Le film suit l’évolution de jumeaux, de triplés et un cas très rare de quadruplés monozygotiques… »

Et vous, vous l’avez vu ?

Je vous en dis plus dès que je l’aurai regardé…

Le rituel du coucher

Depuis que mes bébés savent marcher, courir, voler, le moment d’aller les coucher est toujours pénible. Hurlements, cris, dispersions, roulades au sol, et j’en passe. Ils sentent que c’est le moment, et ça les énerve encore plus, surtout little girl, qui part en courant pour faire le tour de l’appartement en larmes.

On a même essayé le rituel de l’histoire avant le dodo, juste après les avoir mis dans le lit.
Je sais pas pourquoi, mais avec les miens, ça ne marche pas du tout. Au lieu de les calmer, ça les rend comme fous. T’imagines la scène, les 2 sont debout dans leur lit, limite en train d’escalader les barreaux, morts de rire, à me jeter au visage doudous et tétines pour que je les ramasse, et à crier en cœur : « encorrrrrrrrre » tout le long de l’histoire. Et après ça, c’est pire, ils continuent de plus belle, encore plus surexcités. Bref, du coup, l’histoire avant de dormir, c’est loin d’être chaque soir, car on sait à quoi ça t’attendre.

Et puis miracle, depuis 2 semaines, on a installé un nouveau rituel : chacun un bébé dans les bras, on fait un petit circuit de l’appartement pour dire bonne nuit à tout plein de choses.
Te moque pas, c’est venu par hasard, mais oui, on dit bonne nuit à certains tableaux et photos accrochés au mur. Puis on se dirige tous ensemble vers la fenêtre pour dire bonne nuit au ciel qui commence à devenir gris et qui est très très très fatigué (bon, je te l’accorde, en été, c’est pas facile, vu que la nuit tombe vers 22h).

Ensuite, tous dans la chambre, on se dit bonne nuit à tous les 4, et ils savent maintenant que c’est la scène finale du spectacle.

Et bah, tu sais quoi, ça marche. Non, seulement, ils adorent ce rituel, mais en plus, ça les rassure et ça les calme vraiment. Je te vois venir : non, ils ne s’endorment pas en ¼ de seconde, oui ça pleure quand même un peu, mais je t’assure, si, comme nous, le moment du coucher est un peu dur, tu perds rien à essayer ce rituel. En tout cas pour nous, ce moment d’angoisse est devenu vraiment plus facile.

Et toi, au fait, c’est comment le moment du coucher chez toi ?

Jumeaux: A nous la liberté !

Parfois, je culpabilise. Non, en fait, plus que parfois, plutôt 7O % du temps.

J’ai l’impression de garder mes enfants en prison. C’est simple, quand je suis seule avec eux, c’est à dire du lundi au vendredi, c’est comme si je les enchaînais. D’abord, je ne les laisse jamais marcher dans la rue, ils sont TOUT le temps dans la poussette. Et ensuite, je ne les amène jamais au square. C’est simple, j’ai trop peur, et je m’en sens incapable. Si l’un court d’un côté, je fais quoi de l’autre ? Si l’un essaye de monter les marches du toboggan, pendant que l’autre escalade la barrière, je fais comment ? Je me sens juste incapable de gérer ça. Pourtant tous les autres enfants de leur âge font ce genre de choses, surtout pousser la poussette dans la rue. Mais pas eux, juste parce qu’ils sont 2. Je me rends bien compte qu’il y ici une injustice pour eux. Mais peut-être est-ce moi qui suis une grande peureuse ? Je ne sais pas car je n’ai pas trop de point de comparaison.

Sachant que les miens ont 21 mois, ils courent, grimpent, escaladent partout, défient tous les interdits, n’ont aucune notion du danger, refusent de donner la main, et n’écoutent absolument rien, surtout quand il s’agit de tirer la porte du square pour s’évader !

Au final, tous ces petits plaisirs de joie et découverte sont réservés aux week-end quand super papa est là, et qu’on en surveille chacun un.

Et puis, plus rarement, il y a les vacances. Justement, on revient d’une semaine à Djerba en Tunisie. Et là, je peux te dire que c’était merveilleux de voir les 2 s’amuser autant. Ils ont découverts la liberté, les joies de courir partout, de descendre des escaliers 100 fois de suite, de faire du toboggan à volonté, de se baigner, de se mettre du sable partout, bref de vivre en toute liberté pendant une semaine complète et presque jamais dans la poussette. Finalement, de faire des choses de leur âge que malheureusement ils ne font que très rarement parce qu’ils sont 2, et qui seraient bien trop dangereuses avec un seul adulte qui les surveille.

Ca m’a fait chaud au cœur de les voir autant profiter, et mal au cœur depuis qu’on est rentré.

Tu fais comment toi, quand tu es seule avec les 2 ? T’as pas quelques astuces à partager ?

Lâche ta soeur !

Depuis quelque temps, little boy a pas mal changé, sûrement une période…qui dure un peu.Il a été toujours été un bébé très gentil et câlin, mais là, c’est la rébellion : il est devenu incontrôlable, capricieux et très pleurnicheur. Bien sûr, tout ça uniquement avec ses parents.Mais au final, le plus grand changement, c’est son comportement avec sa sœur, il ne la lâche plus ! Il y a un côté adorable : il lui fait des bisous, la serre dans ses bras, crie régulièrement son prénom et la cherche partout. Elle, plus sauvage et indépendante, l’envoie souvent balader. Mais à côté de ça, y a pas d’autre mot : qu’est-ce qu’il peut la faire chier ! Il est toujours collé à elle, à l’embêter, lui prendre ses jouets des mains, la suivre dès qu’elle fait quelque chose, hurler quand elle vient dans mes bras, la taper quand elle pleure…et j’en passe.
C’est simple, il ne laisse pas tranquille 5 mns.

Je suis plutôt du genre à les laisser se débrouiller entre eux, mais hier, j’ai clairement pris la défense de ma fille : trop c’est trop, elle n’a pas été tranquille de la soirée.
Je sais pas ce qu’il lui arrive en ce moment : est-ce que ça à avoir avec le lien gémellaire, ou est-ce une période tout ce qui a de plus normale entre frère et sœur ? Est-ce que ça va durer longtemps ? C’est juste étrange. Et chez toi, c’est comment ?

En fait, je trouve ça plus ou moins normal ce genre de relation, mais finalement, ce qui m’embête le plus, c’est de le voir copier, « imiter » à longueur de journée. Comme pour tout, je sais que c’est une période, mais ça fait tout de même bizarre, c’est comme s’il mettait « sa personnalité » entre parenthèse.

NON à la Jané

Pendant la sieste de little boy et super papa, j’ai un peu de temps pour revenir sur le fameux sujet de la poussette double. Je crois que je vais un peu te décevoir, ce qui est mon cas aussi, mais j’ai complètement changé d’avis sur la poussette Powertwin 3 roues de Jane. Je la conseillais y a quelques temps, c’est sûr, elle est quand même bien pratique en ville, facilement maniable avec ses 3 roues, et assez pratique quand tu es à l’étape des coques (environ jusqu’aux 8 mois de tes jumeaux).
Pour te résumer le truc, ça fait 5 mois que je ne m’étais pas servie de cette poussette car j’avais un problème de roue, je devais la changer, blabla, tout ça a pris du temps.

Bref, me revoilà en ballade avec la poussette Jané, sauf que mes jumeaux ont grandi, grossi, et qu’ils sont juste compressés dedans. Je te promets, ça me fait de la peine, surtout pour celui qui est derrière : non seulement il peut à peine bouger, mais en plus il ne voit rien de ce qui se passe autour de lui. De temps en temps, je le vois mettre sa tête le plus loin possible sur le côté pour voir un peu le monde, mais ça à l’air difficile pour lui. C’est d’ailleurs pour ça que j’alterne régulièrement celui qui sera devant ou derrière, mais limite, celui qui est derrière se demande s’il est pas puni.

En plus, c’est peut-être parce qu’ils ont grossi, je sais pas, mais le concept des 3 roues est carrément devenu casse-gueule. Je te dis même pas le nombre de fois où la poussette a perdu l’équilibre. Tu sais, autour de chez moi, j’avais l’impression que les rues étaient toutes très plates, bah oui, quand je marche, j’ai l’impression de tenir droite. Et bah, avec cette poussette, je me suis rendue compte, qu’une rue sur deux était légèrement inclinée. Du coup, je me retrouve à mettre tout mon poids d’un côté ou de l’autre de la poussette pour par qu’elle se retourne. Et ça, c’est épuisant. Pour ça que je la déteste celle-là maintenant.

Je crois que je vais revenir à la MacLaren, je ne rentre pas dans tous les magasins avec mais au moins je suis pas en transpiration au bout de 5 mns.

Bon, et toi, t’as fini par la trouver la poussette double idéale, parce que là on est dans une impasse ? Les miens, ils ont que 18 mois, donc la poussette est loin d’être révolue.

PS : ça y est, little boy et big boy sont réveillés, je fonce.

PS2 : tu connais toi le CMV, parce que c’est un sacré vicieux celui-là, pas méchant, mais un peu sadique, je t’en parlerai demain dès que je peux.

Tu m’as manqué !

A chaque fois que mes jumeaux étaient séparés, finalement, ce n’était jamais plus de 2-3 jours. C’était bizarre, c’était comme s’ils ne le remarquaient pas, ils s’en foutaient je pense, ou peut-être qu’ils ne réalisaient pas. Je me disais que c’était pas plus mal sur le fond car je n’ai pas du tout envie qu’ils ne puissent rien faire l’un sans l’autre, et qu’ils soient complètement dépendants.

Et puis, là, avec cette varicelle, ils ont bien passé 5 jours chacun de leur côté. Ma philosophie, lorsqu’un est malade, est de le garder seul à la maison pour pouvoir entièrement me consacrer à lui, je trouve que c’est important, et en plus, je pense que c’est bien de les séparer de temps en temps. Donc, little girl, à la maison avec moi, n’était pas du tout anéantie par la maladie, on peut même dire qu’elle avait la pêche. Seulement, y a truc qui m’a frappé, elle ne jouait pas du tout. Elle passait son temps à me suivre, ou juste à tourner en rond, ce qui, d’ailleurs, me faisait de la peine pour elle. J’avais du mal à comprendre, surtout qu’il y a des jouets partout dans l’appart. A la crèche, pareil, on me rapportait que little boy était en forme, pas de souci, mais qu’il commençait pas mal à errer, et pareil à « tourner en rond ».

Et hier soir, j’ai réalisé : à peine les 2 réunis, il y avait des jouets partout, la maison était sens dessus-dessous, et en y réfléchissant, c’était exactement pareil les autres soirs. Ils jouent beaucoup aussi ensemble à cache-cache, ou juste à s’embêter. Je n’avais pas réalisé ça avant mais c’est simple, ils ne savent pas jouer seul. En même temps, c’est attendrissant de voir qu’ils se sont manqués, d’ailleurs little boy fait beaucoup de câlins à sa sœur, c’est trop mignon, et ça veut clairement dire : « olala, qu’est-ce que tu m’as manqué! » Même si elle l’envoie balader, je sais que c’est réciproque. Par contre, je trouve ça étrange qu’ils n’arrivent pas à jouer seuls, c’est pareil pour tes jumeaux ? Et toi qui n’en a eu qu’un, est-ce qu’il sait jouer seul ou pas ?