On en revient encore à la Jané aujourd’hui. Je ne vais pas m’attarder sur le fait qu’il y a encore une roue qui nous a lâchée, et que la dernière fois ça a pris 3 mois pour en avoir une nouvelle. Non, ça serait pas drôle. Ni sur le fait que j’arrive plus à la pousser à cause du problème d’équilibre des 3 roues, non, ça je t’en ai déjà parlé. Mais plutôt sur la crise d’hystérie qu’elle déclenche chez mes enfants. Une poussette double, avec des places l’une derrière l’autre, pourra un jour, à toi aussi, te causer quelques problèmes.
Tes jumeaux grandissent, et puis, tout d’un coup, ils se rendent compte, qu’il y a comme une arnaque avec les sièges, et qu’il semblerait qu’il y ait une place bien plus sympa que l’autre. Et oui, celle de devant, tu vois mieux, tu te sens plus libre, t’as l’impression de tout contrôler, t’es le roi du monde ici.
Du moins, je pense que c’est comme ça qu’ils le voient, car cette place est devenue plus qu’un simple conflit chez mes enfants. Elle entraîne une crise d’hystérie complètement folle entre eux. Cris, pleurs, hurlements, roulements au sol, et même de la bagarre (ça, c’est une première chez nous) pour avoir la place de devant. Mais le pire, je crois, c’est que le matin, ça commence au moment où on les habille, et l’ après-midi, à la crèche, à peine, je leur ai dit bonjour, que la bagarre commence. C’est pas sympa, ça, comme ambiance ?
Bien sûr, je procède au « chacun son tour », et j’explique des milliards de fois, pourquoi la place de derrière est super chouette aussi, mais rien n’y fait, nous faisons face ici à notre première crise d’hystérie !!
Épuisés, lasses et à bout d’arguments, nous avons décidé, avec super papa, de repasser à la poussette canne côte à côté (beaucoup moins pratique pour les rues de paris) pour calmer un peu le jeu, et détendre cette ambiance qui règne chez nous dès qu’on doit sortir.
Et là, et là, devines : tout est réglé ?? NON !!!!!!!!!!!!!!
Ils ont décidé dès la première seconde, je ne sais pas comment, que la place de gauche était dix fois mieux que celle d’à côté !
Et on recommence tout pareil…