-Oui, j’ai vu mon cœur, viens je vais te faire un bisou magique
– Maman BOBO, BOBO, BOBO
-Oui, je sais, c’est le même depuis 4 jours, c’est rien, ça va partir, on l’a déjà soigné celui-là.
– BOOBBBBBBBBBBBBBBBBBOOOOOOOOOOO, bsous
– Encore un bisou ? Allez viens !
En larmes, alors que le fameux bobo est une mini égratignure qui date de quelques jours :
– BOBOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO, maman, BOBOBOOOOOO
Je lui refais un 150 ème bisou, au même moment, j’effleure à peine son frère qui passe à côté, il me regarde tout triste :
– BOBO, BOBOOOOOOOOOO
Puis d’un air coquin (oh, le comédien)
-Bsous
Et hop, un bisou de plus pour le 2ème simulateur.
Cette scène se répète en continue depuis 1 mois. Je ne vais pas m’en plaindre. Au moins, de cette manière, j’arrive à avoir ma dose de bisous qu’ils me refusent autrement.
Ce qui est drôle, c’est cette répétition, et cette manière de vouloir attirer l’attention.
Quoiqu’il arrive, dès qu’un des 2 se fait mal, tu peux être sûr que l’autre va trouver une astuce pour se faire aussi un « bobo » dans les 5 minutes qui suivent.
Même si c’est légèrement répétitif sur le long terme, crois moi, je profite à fond de cette période si tendre et innocente du « Maman, bobo, bsou » !!