C’est marrant, il y a environ 1 mois, j’ai entendu ma fille de 10 ans chanter des chansons de Dalida. J’ai accouru vers elle « Mais d’où est-ce que tu connais toutes ses chansons toi ? Ca fait au moins 15 ans que je n’ai pas ressorti mon vieux CD ! ». Elle avait découvert Dalida chez une amie, et avait écouté des chansons en boucle toute la soirée.
Je ne m’attendais vraiment à ce que ma fille de 10 ans se mette à écouter Dalida !
De mon côté, même si j’ai toujours aimé Dalida enfant, je pense que je me suis vraiment mise à l’écouter en boucle et à découvrir toutes ses chanson quand j’ai vu le film « Mina Tannenbaum ». Je suis alors devenue une vraie fan, sans pourtant connaître si bien sa vie que ça.
Quand on m’a proposé d’aller découvrir le nouveau film de Lisa Azuelos « Dalida », forcément j’ai dit « Oui » et j’ai proposé à ma sœur de m’accompagner.
Les 20 premières minutes du film, j’ai eu un peu peur, j’ai trouvé que certaines choses ne collaient pas : des flash-back à répétition, un côté trop morbide, et puis, j’ai eu un vrai doute sur les moments sur scène de play back que je trouvais peu convaincants.
Finalement, je me rends compte que je suis incapable de vous dire si c’est un bon film ou pas, ou d’en faire une « critique ». Certains jeux d’acteurs m’ont surpris au début du film, mais peu importe, car je me suis vite laissée emporter. J’ai été envoutée par l’actrice Sveva Alviti qui est juste extraordinaire et qui m’a donné des frissons pendant tout le film. J’ai souri avec elle, puis j’ai pleuré avec elle.
J’ai eu des moments intenses pendant le film où je n’arrivais plus à respirer et qui m’ont ramenée à des périodes très dures de ma vie, et puis quelques minutes après, j’avais juste envie de me lever et de danser.
J’ai eu un tourbillon de sentiments contradictoires dans ma tête pendant 2 heures, joie et tristesse se sont entremêlées. C’est un film assez dur, qui parle de la solitude et de la dépression, mais c’est aussi un hymne à l’amour, qui retrace en premier plan la quête perpétuelle de Dalida pour trouver le grand amour et qui nous montre que sa vie et ses chansons ont été rythmées avant tout par les hommes de sa vie. J’ai découvert dans ce film une partie de la vie de Dalida que je ne connaissais pas du tout et qui m’a énormément émue. Encore une fois, le charme et le magnétisme de Sveva Alviti y sont pour beaucoup !
J’en suis ressortie chamboulée et subjuguée. L’intervention de Lisa Azuelos à la fin du film, bouleversante de sincérité, m’a convaincue : « Ce film est MA vision du personnage de Dalida », « J’ai voulu faire aussi un film sur la dépression et la solitude. Elle était épuisée de vivre sa vie ». « C’est un film assez autobiographique »… Elle m’a beaucoup émue, et je pense sincèrement qu’elle a réussi son pari.
C’est après son intervention que je me suis rendue compte à quel point j’avais aimé le film et sa vision. Il sort demain en salle, je vous le conseille vraiment. Par contre, n’y allez pas si vous ne vous sentez pas en super forme en ce moment !
Pour finir, je repense à ma fille de 10 ans qui m’a récemment posé ces 2 questions, qui, peut-être, résument tout :
« Maman, c’est vrai que Dalida a chanté sur scène qu’elle voulait vivre et danser ? »
« Mais je ne comprends pas alors. Pourquoi alors elle a chanté qu’elle voulait mourir sur scène ? »
Ca, c’est pour ceux qui n’ont pas encore vu la bande annonce du film :
Et ça, c’est pour me faire plaisir :