C’est un peu la poisse… Mais on a quand même de la chance

Si je fais le compte, il y a eu la fois au ski où on a été aux urgences pour mon fils qui s’était fait une élongation abdominale (du jamais vu selon le médecin de la station).
Ca s’est passé le dernier jour sur la dernière piste que l’on descendait. Un peu la poisse, non ?Bah non finalement, plutôt une sacrée chance que ça ne se soit pas passé le premier jour des vacances.
Par contre, un peu la poisse quand même, qu’on ait zappé de prendre l’assurance. Enfin, après réflexion, non, ce n’est pas vraiment une question de poisse, mais plutôt d’être un minimum futé ! Franchement, qui ne prend pas d’assurance au ski ?

Il y a aussi eu l’été dernier quand ma fille est tombée de son lit en pleine nuit. Mon mari se moque toujours de moi quand je vais vérifier que les enfants dorment bien ou qu’ils ne sont pas trop près du bord. T’inquiète pas, me dit-il à chaque fois, il ne va rien se passer !
Du coup, je me demande si je ne me suis pas un peu portée la poisse toute seule, car oui, elle a fini par tomber du lit. Et vlan, elle s’est pris le coin pointu de la table de chevet. Ouverture de la paupière en plein nuit, direction les urgences.

Tiens au passage, juste pour mon mari : Et A. 2 ans, qui est aussi tombé de son lit ce week-end, hein ? Tu dis quoi là ?
Par contre, même si c’est le lit le plus haut que j’ai jamais vu, il ne s’est rien fait à part un gros coup de peur à lui, nous, son frère et surement à tout l’hôtel qui l’a entendu hurler.
Mais comme je disais, juste un sacré coup de peur et ça c’est une sacrée chance.
Bon ok, c’est moi qui me suis tapée les urgences ophtalmologiques en rentrant du week-end, mais ça, c’est une autre histoire…

Sinon, l’été encore d’avant, mon fils (toujours le grand) a eu une otite pendant nos vacances à la mer. Rien d’extraordinaire, vu qu’il a des otites à chaque vacances. Sauf que là, l’otite a complètement dégénéré. Je ne raconterai pas les détails pour les âmes sensibles, mais on a dû l’amener deux fois aux urgences en 5 jours. Bilan des vacances : il a passé 10 jours livide et épuisé entre son lit et le petit coin d’ombre près de la piscine à regarder les autres enfants jouer. Rien de bien méchant, mais quand même un peu la poisse pour lui…

Quand elle était petite, ma fille s’est ouvert le crâne à l’école. Ce sont des choses qui arrivent, mais quand même un peu la poisse, vu qu’elle s’est fait ça avec un dérouleur de papier toilette. Celui où il y a des petites pointes pour couper le papier toilette, comme dans les WC des stations services.
Une histoire hors du commun qui a traumatisé tous les enfants de l’école et a fait dépenser un sacré budget à l’école pour changer les fameux dérouleurs de papier toilette (ça, c’est bien fait pour eux !)

Quant à mon fils (le même), lui, s’est également ouvert le front vers 4 ans. Là, honnêtement, je ne trouve pas que ça soit spécialement la poisse. Il s’est fait ça en vélo, une mauvaise chute, ça peut arriver à tout le monde, c’est la vie.
Par contre, l’interne de l’hôpital, qui lui a mis de la colle au lieu de lui faire des points, et cette colle qui a finit par infecter la blessure de mon fils, c’est quand même un peu la poisse. Mais bon, j’aurais dû m’y attendre lorsque le chef a dit son interne : « Non, pas comme ça, il fallait que ce soit stérilisé ! Bon, tant pis, continue ».
Aujourd’hui encore, j’ai honte de ne pas avoir fait un scandale… Je suis juste allée voir mon pédiatre quelques jours après qui m’a dit : « C’est un vrai carnage ce qu’ils lui ont fait à l’hôpital, je n’ai jamais vu ça Madame ».

C’est clair que si même le pédiatre n’a jamais vu ça, c’est quand même une sacrée poisse.

Tiens, d’ailleurs, en y repensant, il m’a dit un peu la même chose pour ma fille qui avait eu de la colle pour sa blessure à la paupière. J’étais allée le voir dès notre retour de vacances car je sentais bien que quelque chose n’allait pas dans la cicatrisation. Le pédiatre a enlevé la colle et m’a dit très calmement : « Mais pourquoi n’êtes-vous pas venu me voir avant ? Parce que là, c’est du grand n’importe quoi la colle, il fallait mettre des strips. Bon, tant pis, je vais essayer de rattraper le coup et de refermer enfin la plaie qui n’a pas du tout cicatrisé ».

On va juste se dire qu’on a une sacrée poisse avec la colle et que plus jamais je ne laisserai un médecin « recoller » mes enfants !

Bref, tout ça pour vous raconter quoi finalement ?

Que quand j’ai choisi, en mars dernier, la première colo de mon fils pour le mois de Juillet, j’ai été très prévoyante. J’ai choisi la colonie la plus près de chez nous, et surtout, la moins sportive/dangereuse. Avec ses problèmes au pied/talon/cheville,  j’ai opté, et lui aussi, pour le cirque. Au moins, je ne prenais aucun risque : entre jonglage, diabolo et bâton du diable, rien de méchant ne pouvait lui arriver. Au moment de payer, j’ai hésité un quart de seconde pour souscrire ou non à l’assurance.
Mon mari m’a dit que ce n’était pas la peine, mais mon instinct maternel (et la logique, et l’expérience, et la chance) m’ont fait cliquer sur l’option.
Et ça, c’est tout sauf de la poisse, vu que 4 jours avant la colo, il s’est fait une fracture au poignet en jouant au foot (et en délaissant quelques jours sa passion pour le cirque). Merci l’Euro 2016 !!!

C’est arrivé quand il était dehors avec son meilleur ami/compagnon de colo.
Bon, ça c’est quand même la poisse, vu que c’était la première fois que je le laissais aller jouer tout seul dehors au square/terrain de basket/foot/ping-pong…
C’est quand même un peu la poisse aussi que ce soit son bras droit (il est droitier), et qu’on ait choisi le cirque comme activité, car pour le coup, c’est clairement raté !

Honnêtement, je n’ai même pas envie de vous raconter la poisse aux urgences quand on est tombé sur une interne incompétente qui l’a laissé repartir sans rien sur le poignet et qui nous a dit qu’une attelle achetée en pharmacie serait largement suffisante. Que 3 pharmacies nous ont dit que c’était du grand n’importe quoi, et qu’on a fini pas retourner aux urgences, et que, bien évidemment, il fallait l’immobiliser pendant 3 semaines. J’en parlerai pas, sinon vous allez finir par croire qu’on a vraiment la poisse avec les urgences !

Par contre, c’est vrai que c’est pas de chance que ça soit arrivé 2 jours avant son anniversaire de 10 ans, et la fameuse journée tant rêvée à l’Aquaboulevard. Enfin, la poisse pour mon fils, hein. Parce que sa sœur jumelle l’a quand même faite cette superbe journée. Et d’ailleurs, elle qui ne voulait pas partir en colo (contrairement à son frère), s’éclate comme une folle !

Et puis, selon le maître de mon fils, même si c’est un peu la poisse, on a quand même eu une sacrée chance que ça arrive maintenant et pas pendant l’année scolaire, sinon, il n’aurait jamais pu travailler ! Si, si, je vous promets qu’il a dit ça !

Bref, on a quand même une sacrée chance que ce ne soit pas arrivé fin Juillet, juste avant nos fabuleuses vacances familiales en Corse !

Bon, c’est sûr, c’est quand même un peu la poisse qu’aucun ami de mon fils ne soit là de tout le mois de Juillet, il tourne sacrément en rond, mais au moins, c’est pas vraiment grave ce qu’il a eu, comme à chaque fois finalement… Et ça, c’est une sacrée chance !

Et puis, il prend les choses du bon côté : il considère que c’est une sacrée chance que ce soit le poignet droit et non le gauche, comme ça, il n’a pas à faire ses exercices d’écriture que lui avait demandé sa psychomotricienne 🙂

Et surtout, il est super courageux et ne se plaint jamais. Je suis fier de lui.

J’ai vraiment de la chance d’avoir un fils comme ça !

la poisse

 

2 réflexions sur “C’est un peu la poisse… Mais on a quand même de la chance

Laisser un commentaire