Moi, Baby Boy, 22 mois, je parle !

beberoiEt oui, me revoilà. Vous vous rendez compte, j’ai 22 mois,  presque 2 ans, incroyable, je suis vraiment un grand ! D’ailleurs, même à la crèche, on me dit que je suis un grand, c’est ma dernière année là-bas. Avec les vacances, j’ai grandi d’un coup, enfin, c’est tout ce que tout le monde dit. Façon, vu que j’aime tout faire comme les grands, comme j’en parlais ici, ça me fait drôlement plaisir !

Je comprends de plus en plus de choses. Parfois, les parents oublient que je suis à côté d’eux, mais moi, faut pas me la faire, je choppe tout ce qui se passe, je l’intègre et l’assimile, et je le ressors comme je peux !

Mais surtout, en quelques mois, j’ai réussi à dire de plus en plus de mots. Je ne sais pas si vous vous rappelez, mais vers 16 mois, ça ne me disait vraiment rien du tout de parler. Ok, j’avais une petite base du genre : papa, maman, NON, du lait, de l’eau, etc. Bref, le minimum vital, et puis j’étais surtout super intéressé par les cascades. A l’époque, j’entendais ma maman qui s’inquiétait un peu en comparaison avec mes copains de la crèche !

Franchement, qu’est-ce qu’ils ont ces parents à toujours s’inquiéter et se poser dix mille questions ? C’est pas possible ça, laissez-nous grandir comme on veut, on n’est pas des moutons.

Surtout qu’aujourd’hui, j’adore parler avec des « mots » que tout le monde comprend ou essaye de déchiffrer, et j’avoue que ça me fait quand même super plaisir quand d’autres parents disent, cette fois, que c’est moi qui parle bien ! Ok, c’es arrivé qu’une seule fois, mais c’est déjà ça….

Pendant les vacances, je suis beaucoup resté avec des adultes et des enfants plus grands que moi (façon, autour de moi, je suis le seul bébé), et j’ai appris plein de choses, mais j’ai surtout appris à quel point ça pouvait fait plaisir à quelqu’un quand je l’appelais par son prénom.

Alors, pendant toutes les vacances, je me suis entrainé, encore et encore, à répéter des prénoms. Celui dont je suis le plus fier, c’est celui de mon frère. Depuis des mois, j’arrive à appeler ma sœur par son vrai prénom, mais mon frère, rien à faire, il est trop dur. Finalement, j’ai réussi à trouver une astuce : dans son prénom, il y a 3 lettres à la suite que j’arrive à dire et il est fou de joie quand je l’appelle enfin !

Y a aussi les prénoms des cousins que je dis sans problème, et puis, bien sûr : tata, mamie, papi. Mais bon, pour être franc, y avait vraiment trop de monde en vacances, alors j’ai eu une super idée : tous les hommes que je ne connaissais pas vraiment, je les appelais « PAPI », même ceux dans la rue, et toutes les femmes qui avaient du jaune dans les cheveux comme mes 2 mamies, je les appelais « MAMIE ». Y en avait beaucoup qui rigolaient quand je disais « Mamie », mais bizarre, d’autres étaient vexés et me faisaient les gros yeux en disant qu’elles n’avaient pas l’âge d’être mamie ! Rien compris à leur truc, mais c’est pas grave : jaune dans les cheveux = mamie, noir dans les cheveux = tata !

Et voilà, c’est comme ça que j’ai vraiment commencé à prendre mon envol, et à découvrir le plaisir des mots et du langage. Presque chaque jour, j’arrive à répéter plusieurs nouveaux mots, c’est comme si c’était magique comme pouvoir. Autour de moi, dès que je dis un nouveau mot, soit on rigole, soit on m’embrasse de partout. Y a en qui sont magiques ! Par exemple, l’autre jour, j’ai dit : « mercimaman », et là, je vous promets, elle m’a embrassé comme une folle en me disant que j’étais trop mignon, alors que juste avant, je venais de faire une grosse bêtise. Je vous le dis, c’est incroyable, celui-là, je ne suis pas prêt de le lâcher !

Sinon, y a le petit mot qui dit le contraire de « NON » que j’arrive toujours pas à dire et que mes parents me répètent tout le temps. J’essaye souvent : « Ouhhh, Ouhhh, » et je fais comme un cœur avec ma bouche, mais rien à faire, le son n’est pas le même que chez les autres. Bon, pas grave, j’en n’ai presque jamais besoin de celui-là façon ! Le « NON » je l’aime trop depuis des mois, et je ne compte pas le lâcher de si tôt.

Par contre, y a d’autres mots, ils n’ont pas l’air magiques du tout. D’ailleurs, c’est souvent les parents qui les disent quand ils sont énervés, en ajoutant à chaque fois « oupssssss », et moi, bien sûr, je le répète. Là, je ne comprends pas, ça fait drôlement rire mon frère et ma sœur, mais mes parents, pas du tout ! Alors, je le répète encore et encore, parce que le plus important pour moi, c’est de faire rire mes idoles.

Y a un mot que j’adore aussi, c’est : iléla. Celui-là, je le dis tous les jours et ça marche presque tout le temps à la maison. En fait, c’est un jeu que l’on fait surtout le matin en famille vers 8h15. Quelqu’un dit « iléou », et il faut juste rajouter un autre mot après « iléou » par exemple :

« Maman, il est où mon cahier de liaison ? Chéri, il est où mon pull ? Mais il est oooooooooù mon téléphone ? »

Tout le monde court dans l’appartement ! Et moi, je dois répondre plusieurs fois : Ilélaaaaaaaaaa, Ilélaaaaaaa !

C’est trop drôle, j’adore ce petit mot/jeu du matin.

Bon, je ne l’aime pas autant que le mot « gâteau », hein ! Parce que celui-là, il est plus que magique. Dès que je l’entends ou que je le dis, ça fait bip-bip dans ma tête, et je le répète en boucle jusqu’à avoir mon gâteau, sinon impossible de le sortir de ma tête.

Dès fois, mon frère fait exprès de dire « gâteau », alors ma maman s’énerve et moi je le répète encore et encore. Ce qui est bizarre avec ce mot, c’est qu’on n’a pas le droit de le dire n’importe quand dans la journée, parfois il faut dire TOGA. N’empêche, c’est quand même super dur les mots, c’est même pas les mêmes en fonction de l’heure qu’il est !

Du coup, quand je suis fatigué des mots, je continue toujours autant à crier, surtout à l’heure du repas. En vacances, on était super nombreux, et à table, c’était affreux, c’était comme si je n’existais plus pour eux. Et bah, je vous le dis, j’ai vite trouvé la solution : crier le plus fort possible, chanter ou hurler, et bien, croyez-moi, y a pas plus fort comme langage. Je crois que pas mal de personnes m’en ont voulu pendant les vacances, mais bon, pas grave, ils avaient qu’à pas m’ignorer comme ça !

Et puis façon, c’est trop facile à mon âge de rattraper le coup avec de beaux sourires, bien plus qu’avec des mots.

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Et voilà, c’était ma petite participation aux « Jeudis Éducation » sur le thème du langage : moi, Baby Boy, 22 mois, j’aime écouter, apprendre et dire de nouveaux mots, ça rend tout le monde heureux et moi aussi. Et puis finalement, qu’est-ce que c’est agréable de se faire comprendre sans tout le temps devoir crier ou pleurer, j’adore cette période « des mots », sacrée sensation !

Par contre, petit « PS » pour mes parents : soyez sympas, lâchez-moi un peu avec tous vos mots sur les couleurs et les  animaux, ça devient fatiguant, surtout les bruits des animaux !
Ca ne m’intéresse pas, OK, alors on verra ça plus tard.

Et vous alors, vous êtes dans quelle période en ce moment ? Plutôt le langage ou la motricité ?

Ils en parlent aussi :

WonderMômes:  « c’est quoi ce langage ? »

Parent Ultime : Le langage corporel

Yeude : Mixité et bilinguis

Creativmumandco : Notre rendez-vous pour travailler le langage: l’histoire du soir!

Veux pas : Au même âge, différents niveaux de langage

Euphrosyne : Surveille ton langage

Maman Mammouth : Langage, encourager sans corriger

Une maman, un blog : Du bon belge, une fois

Papa Blogueur : Mais qui t’as appris ces gros mots ?

Ma p’tite tribu : Le langage

Bulles de Plume: L’apprentissage permanent du langage

Une Pomme dans la Vie: Elargir son vocabulaire

Fannyfans : le langage de nos enfants

Happy Mother : La bienveillance dans le language

Les 3 petits bretons

Trucs2papas.fr : le langage

15 réflexions sur “Moi, Baby Boy, 22 mois, je parle !

    • coupdouble dit :

      Si ça peut te rassurer, mes jumeaux ont parlé assez tard aussi. Ils se parlaient entre eux à leur manièren se comprenaient et je pense que ça leur suffisait ! Ils ne disent pas « NON » ? 🙂

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