Je suis née au mois d’Août, alors je peux vous dire que mon anniversaire, on passe souvent à côté. Enfant, c’était plus dur, mais avec les années qui passent, aucun souci, ça ne me dérange plus, je me mets même à avoir l’angoisse de ce jour, l’angoisse d’ajouter une année qui me rapproche des 40 ans.
Bref, tout ça pour dire, que même si je suis née au mois d’Août, j’ai la chance d’avoir mes 2 meilleures amies de toujours… Et quand je dis toujours, je n’exagère pas : y en a une que j’ai connue à 4 ans en maternelle, et une autre que j’ai connue à 11 ans en vacances. Notre trio Friends for ever, c’est important.
Donc, mes supers copines me font tous les ans revivre mon anniv au mois de Septembre, c’est une tradition, et on se fait une sortie toutes les 3.
Cette année, c’était une surprise, mais je savais que je devais les retrouver le 14 Septembre, mais pour quelle raison, aucune idée ! Curieuse comme je suis, pas évident de tenir : j’ai cherché toutes les pistes : week-end à Marrakech, bon à priori non, saut en parachute, heu je ne crois pas, super séance de massage + piscine, pourquoi pas, au cas où je m’épile, on ne sait jamais…
Quelques indices sont arrivés, et à force de chercher et fouiller, j’y étais presque, ah ah 🙂
surtout quand elles m’ont demandé de prendre mon parapluie ce dimanche sous 25° C.
De loin, je vois l’affiche, on y est, c’est bien ça, mon cœur bat à 100 à l’heure : nous allons bien voir Les Parapluies de Cherbourg au Théâtre du Chatelet, de Jacques Demy et Michel Legrand, avec Michel Legrand lui-même en chef d’orchestre.
C’est juste mon rêve, mon enfance, mon adolescence, ma madeleine de Proust !
Certains ont été élevés sous des airs de Rock’n roll, de musique classique et j’en passe, de mon côté, c’était le duo Jacques Demy/Michel Legrand. J’ai vu chacun de leur film je ne sais combien de fois, il n’y en pas que je ne connaisse pas par cœur. Et j’ai déjà attaqué avec little girl, 8 ans, un bon nombre de fois Peau d’âne et Les demoiselles de Rochefort, ma digne héritière !
C’était un moment magique. Quelle émotion en voyant Michel Legrand. C’était magnifique, la musique est bien entendu extraordinaire, et on n’a pas pu s’empêcher de pleurer. Car quand on y pense, Les Parapluies de Cherbourg, qu’est-ce que c’est triste !
Des pleurs, de l’émotion à ne plus savoir qu’en faire, et la joie d’être réunies toutes les 3 !
Merci mes copines pour cette merveilleuse journée/soirée !