Maman jamais malade !!

Je me rappelle des temps où être malade, ça voulait dire rester dans son lit 3 jours de suite non-stop et ne faire que dormir. Vendredi matin, je me sentais dans cet état là, et bien, je peux te dire que quand t’es maman, ça se passe pas du tout, mais du tout, comme ça. D’autant plus, si y en a deux dans les parages. Et encore, j’ai de la chance car ce week-end, j’ai été plus qu’entouré par super papa, et super mamie et papi ont même pris le relais tout le samedi après-midi.

Je vais pouvoir me reposer mais attends, faut d’abord enchaîner les 3 machines, plier le linge, et donner un petit coup pendant qu’ils sont pas là, et c’est bon, après on se pose. Non, mais je rêve, c’est quoi cette nouvelle conscience de femme de ménage, là je me reconnais pas du tout.

Et puis après, le reste du temps, où ils sont là, je sais pas, mais c’est juste impossible de pas se lever régulièrement, et pourtant je te le dis, j’aurais pu dormir 72 heures d’affilée. Déjà, y a les charges fixes : les 4 repas, les 8 changes, les 2 bains etc…et même si super papa est un chef, c’est trop dur de pas aider. Quand l’un attend en pleurant pour le bain, ou pour le repas, comment tu peux ne pas te lever ? Impossible, j’ai pas le choix, je suis là, j’y vais, c’est comme ça.
Et après, y a les grandes variables qu’on peut pas prévoir : du genre, little girl nous fait une crise de 4h à 5h30 du matin, et bien, même si t’as 40 de fièvre, tu te lèves, solidaire de super papa pour essayer de la calmer. Mais non, le lendemain, elle a pas pleuré de 20h30 à 22h passées, mais non y a pas eu d’accident entre super boy qui a couru vers little girl et qui s’est pris de plein face son crâne pour s’ éclater la lèvre.
Et puis, j’exagère, y avait aussi les moments de grands calmes où mes 2 amours jouaient sous la surveillance de leur papa calmement dans le salon ou encore le dimanche après-midi où little boy a fait une sieste de presque 3h, contre ses siestes traditionnelles de 1h. C’est donc de ces moments là que j’ai profités pour me reposer, ou juste me dire : mince, mais c’est quoi ce silence, qu’est-ce qui se passe dans cette maison, et zou je jette un œil. Mais c’est pas possible, il est pas encore réveillé little boy, et zou, je vais voir s’il dort vraiment bien disons toutes les ½ heures.

Et oui, c’est comme ça, et c’est finalement que ce week-end que j’ai compris que j’étais bel et bien maman, qu’il y avait bel et bien 2 petits machins trop mignons dans ma vie qui n’ont aucune fonction pause. Et c’est donc aussi là que j’ai compris : être maman, c’est en continu, on ne peut PAS s’arrêter, c’est 24h/24, à vie, quoiqu’il arrive, encore et encore. Etre malade, une maman n’a pas le droit, enfin si, bien sûr, mais qu’est-ce que c’est épuisant. Conclusion, tu fais tous les vaccins possibles, tu commences ta cure de vitamines d’hiver dès le mois d’août, et tu sors jamais sans parapluie.
Ps: Je sais pourquoi, mais j’ai un gros pressentiment, et je sens que super papa, à bout de force, va bientôt lui aussi tomber malade. AU SECOURS.

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